Pour la rentrée hivernale, Engramme fait place à une artiste de la relève, Éloïse Plamondon-Pagé, pour vous présenter son exposition L’Air du temps.
À travers le personnage de sa grand-mère Marie-Claire Pépin, Éloïse Plamondon-Pagé nous livre un important morceau de son histoire, à cœur ouvert, en nous offrant un regard intimiste sur son aïeule et sur les liens qui unissent les femmes de sa famille. Que reste-t-il lorsque la mémoire nous abandonne ? Par l’entremise de la vidéo et d’une installation d’impressions sur textile, l’artiste s’intéresse à la dégénérescence de la mémoire et à la dualité qui oppose enfance et vieillesse, notions antagoniques qui coexistent dans l’esprit de cette femme vieillissante. Marie-Claire confond les époques et entretient un rapport étroit à sa propre enfance. Au fil des ans, cette femme d’un âge respectable est littéralement redevenue une petite fille dans toute sa candeur et sa fragilité.
En alliant l’estampe à la photographie, à l’installation et à la vidéo, l’artiste s’intéresse à la mémoire comme acteur fondamental de notre construction identitaire individuelle et collective. En ayant recours au multicouche, à la suspension, à la superposition et à la transparence, elle insuffle un mouvement à l’image imprimée. Cette façon de faire renvoie à la métaphore du souvenir développée par l’écrivain allemand Günter Grass dans son livre Pelures d’oignon. Pour lui l’oignon représente notre passé, notre expérience, tout ce qui définit notre personnalité. On ôte ainsi les pelures une à une en cherchant en vain le cœur, qui n’est autre qu’une accumulation de strates. Le dispositif accentue ainsi le caractère universel de la construction identitaire, intellectuelle et expérientielle de l’être humain.
Éloïse Plamondon-Pagé se consacre à une pratique artistique alliant estampe, photographie, installation et vidéo. Titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval en 2013, son travail a depuis été présenté dans plusieurs expositions individuelles et collectives, et projets de résidence de création au Québec, en Allemagne, en Italie, en France et en Chine. En 2016, elle est invitée par le Ministère des relations internationales, LOJIQ et le Bureau du Québec à Beijing pour représenter le Québec en Chine dans le cadre d’une résidence de création in situ en estampe au Centre international de recherche et de création XuYuan à l’occasion du Mois de la francophonie à Beijing. Elle fut par la suite invitée à la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Chine, où ses œuvres se sont démarquées auprès du jury international qui l’a nommée parmi les 5 finalistes de l’événement.
Pour la rentrée hivernale, Engramme fait place à une artiste de la relève, Éloïse Plamondon-Pagé, pour vous présenter son exposition L’Air du temps.
À travers le personnage de sa grand-mère Marie-Claire Pépin, Éloïse Plamondon-Pagé nous livre un important morceau de son histoire, à cœur ouvert, en nous offrant un regard intimiste sur son aïeule et sur les liens qui unissent les femmes de sa famille. Que reste-t-il lorsque la mémoire nous abandonne ? Par l’entremise de la vidéo et d’une installation d’impressions sur textile, l’artiste s’intéresse à la dégénérescence de la mémoire et à la dualité qui oppose enfance et vieillesse, notions antagoniques qui coexistent dans l’esprit de cette femme vieillissante. Marie-Claire confond les époques et entretient un rapport étroit à sa propre enfance. Au fil des ans, cette femme d’un âge respectable est littéralement redevenue une petite fille dans toute sa candeur et sa fragilité.
En alliant l’estampe à la photographie, à l’installation et à la vidéo, l’artiste s’intéresse à la mémoire comme acteur fondamental de notre construction identitaire individuelle et collective. En ayant recours au multicouche, à la suspension, à la superposition et à la transparence, elle insuffle un mouvement à l’image imprimée. Cette façon de faire renvoie à la métaphore du souvenir développée par l’écrivain allemand Günter Grass dans son livre Pelures d’oignon. Pour lui l’oignon représente notre passé, notre expérience, tout ce qui définit notre personnalité. On ôte ainsi les pelures une à une en cherchant en vain le cœur, qui n’est autre qu’une accumulation de strates. Le dispositif accentue ainsi le caractère universel de la construction identitaire, intellectuelle et expérientielle de l’être humain.
Éloïse Plamondon-Pagé se consacre à une pratique artistique alliant estampe, photographie, installation et vidéo. Titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval en 2013, son travail a depuis été présenté dans plusieurs expositions individuelles et collectives, et projets de résidence de création au Québec, en Allemagne, en Italie, en France et en Chine. En 2016, elle est invitée par le Ministère des relations internationales, LOJIQ et le Bureau du Québec à Beijing pour représenter le Québec en Chine dans le cadre d’une résidence de création in situ en estampe au Centre international de recherche et de création XuYuan à l’occasion du Mois de la francophonie à Beijing. Elle fut par la suite invitée à la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Chine, où ses œuvres se sont démarquées auprès du jury international qui l’a nommée parmi les 5 finalistes de l’événement.
G1K 3P9 Québec (Québec)