Pour la 7e année des Rencontres culturelles, le réseau Accès culture a invité des artistes de l’Estrie à présenter leurs créations dans les salles du réseau. La maison de la culture Frontenac accueillera dès le 21 octobre l’exposition La Variation est la norme qui regroupe le travail de 10 artistes sous le commissariat de Suzanne Pressé.
Le titre de l’exposition, La Variation est la norme, est inspiré des recherches de Stephen Jay Gould (États-Unis, 1941-2002), paléontologue qui s’est investi dans la démonstration de l’impossibilité d’interpréter l’évolution d’un phénomène sans prendre en compte l’éventail de ses variations. Dans son ouvrage L’Éventail du vivant. Le mythe du progrès, l’auteur invite à renoncer à l’idée traditionnelle d’une domination et apprendre à aimer les particularités et apprécier la diversité. Notre culture incline à négliger les variations – voire à les ignorer -. Et puis, la vie compte sur le multiple dira le narrateur d’Histoire d’Irène d’Erri De Luca. Cela dit, l’exposition est sous le signe de la diversité. Elle présente des œuvres de dix artistes de l’Estrie qui ont une recherche authentique, singulière, intelligente et variée dans la réalisation d’œuvres bien construites.
COZIC explore des matériaux non orthodoxes. Il leur infuse une nouvelle sémantique, un sens inédit. Par des techniques décloisonnées, un univers coloré et ludique est installé, teinté d’une ironie douce sur les attitudes humaines.
Louisette Gauthier-Mitchell met en scène des mondes dépouillés et habités par des objets insolites et énigmatiques. Ces formes cachent plus qu’elles ne révèlent. Elles suggèrent à l’intérieur de leur volumétrie la présence d’une réalité inconnue. La fragilité des objets est accrue par l’aspect indéterminé de l’espace du fond qui renvoie à la peur de glisser dans le néant ou d’être pétrifié.
Chantal Lagacé investit l’espace urbain, la ville, comprise comme un lieu géographique, un habitat urbain et un milieu social. Elle cherche les récits, les trames narratives urbaines, cachés dans des objets vernaculaires et dans des formes architecturales. Elle y analyse les traces et les empreintes évoquant les souvenirs et les modes de vie urbaines. Voilà un regard singulier sur la ville représenté dans une pratique artistique actuelle.
Roberto Pellegrinuzzi s’intéresse à l’histoire de la photographie, ses mécanismes et ses propriétés physiques. L’artiste décompose les images en de multiples réseaux géométriques sur différents plans. Ces plans, une fois réassemblés, confèrent à l’image une profondeur, une tridimensionnalité.
Sébastien Pesot est photographe, performeur et vidéaste. Il se concentre sur l’exploration de la plasticité de l’image et du sens. Son œuvre Démocratie est une vidéo expérimentale témoignant de la répression, engendrée par la mondialisation économique, lors du Sommet des Amériques tenu à Québec les 20, 21 et 22 avril 2001. Ce sommet était le lieu des débats des négociations entourant la création d’une zone de libre-échange des Amériques (ZLEA).
Isabelle Renaud puise sa source auprès d’expérimentations visuelles intégrant autant des techniques traditionnelles (dessin, peinture) que numériques (photographie, infographie). Les altérations, la transformation de modèles connus, la multiplication des niveaux de perceptions émotives font partie de ses concepts poétiques et plastiques.
Richard Séguin écrit des chansons depuis 40 ans et fait de la gravure depuis 20 ans. Dans son atelier de gravure, un dialogue s’installe entre deux modes d’expressions : les mots et les tracés se retrouvent dans un espace commun. C’est à la croisée des musiques et des mots, des images et des songes, des fragments de temps, des silences et des pensées que se développent les voies de l’expression artistique de Richard Séguin.
Guy Tremblay se concentre sur l’espace habité par ses sujets et personnages et sur la qualité de la lumière. Dans son art, tout est parfaitement maîtrisé, de la prise de vue au développement en chambre noire, et exempte de faute qui pourrait interférer dans notre lecture des œuvres.
Arlette Vittecoq met en lumière ses préoccupations concernant la dégradation de notre environnement par des déchets de toutes sortes tels que le métal, le papier et le plastique. Ses séries photographiques dénoncent les abus de notre société de consommation. Ses photographies sont une sélection de détritus saisis dans leur réalité brute. Elle vise avant tout à conscientiser sur le fait que ces détritus polluent et pourrissent l’environnement qui est notre milieu de vie.
Zoné Vert est un collectif d’intervention dont le nom souligne l’appartenance à la ruralité. Zoné vert s’imprègne des paysages et des lieux et révèle, par ses interventions, les drames et les tensions sous-jacentes entre la nature, les activités humaines et les milieux urbanisés.
Pour la 7e année des Rencontres culturelles, le réseau Accès culture a invité des artistes de l’Estrie à présenter leurs créations dans les salles du réseau. La maison de la culture Frontenac accueillera dès le 21 octobre l’exposition La Variation est la norme qui regroupe le travail de 10 artistes sous le commissariat de Suzanne Pressé.
Le titre de l’exposition, La Variation est la norme, est inspiré des recherches de Stephen Jay Gould (États-Unis, 1941-2002), paléontologue qui s’est investi dans la démonstration de l’impossibilité d’interpréter l’évolution d’un phénomène sans prendre en compte l’éventail de ses variations. Dans son ouvrage L’Éventail du vivant. Le mythe du progrès, l’auteur invite à renoncer à l’idée traditionnelle d’une domination et apprendre à aimer les particularités et apprécier la diversité. Notre culture incline à négliger les variations – voire à les ignorer -. Et puis, la vie compte sur le multiple dira le narrateur d’Histoire d’Irène d’Erri De Luca. Cela dit, l’exposition est sous le signe de la diversité. Elle présente des œuvres de dix artistes de l’Estrie qui ont une recherche authentique, singulière, intelligente et variée dans la réalisation d’œuvres bien construites.
COZIC explore des matériaux non orthodoxes. Il leur infuse une nouvelle sémantique, un sens inédit. Par des techniques décloisonnées, un univers coloré et ludique est installé, teinté d’une ironie douce sur les attitudes humaines.
Louisette Gauthier-Mitchell met en scène des mondes dépouillés et habités par des objets insolites et énigmatiques. Ces formes cachent plus qu’elles ne révèlent. Elles suggèrent à l’intérieur de leur volumétrie la présence d’une réalité inconnue. La fragilité des objets est accrue par l’aspect indéterminé de l’espace du fond qui renvoie à la peur de glisser dans le néant ou d’être pétrifié.
Chantal Lagacé investit l’espace urbain, la ville, comprise comme un lieu géographique, un habitat urbain et un milieu social. Elle cherche les récits, les trames narratives urbaines, cachés dans des objets vernaculaires et dans des formes architecturales. Elle y analyse les traces et les empreintes évoquant les souvenirs et les modes de vie urbaines. Voilà un regard singulier sur la ville représenté dans une pratique artistique actuelle.
Roberto Pellegrinuzzi s’intéresse à l’histoire de la photographie, ses mécanismes et ses propriétés physiques. L’artiste décompose les images en de multiples réseaux géométriques sur différents plans. Ces plans, une fois réassemblés, confèrent à l’image une profondeur, une tridimensionnalité.
Sébastien Pesot est photographe, performeur et vidéaste. Il se concentre sur l’exploration de la plasticité de l’image et du sens. Son œuvre Démocratie est une vidéo expérimentale témoignant de la répression, engendrée par la mondialisation économique, lors du Sommet des Amériques tenu à Québec les 20, 21 et 22 avril 2001. Ce sommet était le lieu des débats des négociations entourant la création d’une zone de libre-échange des Amériques (ZLEA).
Isabelle Renaud puise sa source auprès d’expérimentations visuelles intégrant autant des techniques traditionnelles (dessin, peinture) que numériques (photographie, infographie). Les altérations, la transformation de modèles connus, la multiplication des niveaux de perceptions émotives font partie de ses concepts poétiques et plastiques.
Richard Séguin écrit des chansons depuis 40 ans et fait de la gravure depuis 20 ans. Dans son atelier de gravure, un dialogue s’installe entre deux modes d’expressions : les mots et les tracés se retrouvent dans un espace commun. C’est à la croisée des musiques et des mots, des images et des songes, des fragments de temps, des silences et des pensées que se développent les voies de l’expression artistique de Richard Séguin.
Guy Tremblay se concentre sur l’espace habité par ses sujets et personnages et sur la qualité de la lumière. Dans son art, tout est parfaitement maîtrisé, de la prise de vue au développement en chambre noire, et exempte de faute qui pourrait interférer dans notre lecture des œuvres.
Arlette Vittecoq met en lumière ses préoccupations concernant la dégradation de notre environnement par des déchets de toutes sortes tels que le métal, le papier et le plastique. Ses séries photographiques dénoncent les abus de notre société de consommation. Ses photographies sont une sélection de détritus saisis dans leur réalité brute. Elle vise avant tout à conscientiser sur le fait que ces détritus polluent et pourrissent l’environnement qui est notre milieu de vie.
Zoné Vert est un collectif d’intervention dont le nom souligne l’appartenance à la ruralité. Zoné vert s’imprègne des paysages et des lieux et révèle, par ses interventions, les drames et les tensions sous-jacentes entre la nature, les activités humaines et les milieux urbanisés.