Véronique Savard
peinture
Le vernissage aura lieu le 21 janvier à 17 h en présence de lartiste.
Bien que ma recherche soit stimulée par un questionnement philosophique, il nen reste pas moins que je juxtapose cette logique à un raisonnement plastique. Mon travail sinscrit dans un ensemble de procédés liés à la motricité du geste décrire : en positionnant la répétition à lintérieur dune temporalité, signifiante dinstantanéité, je propose un regard sur les paradigmes et les rapports pragmatiques qui existent entre limage et le langage. Les oppositions se succèdent à travers un questionnement pictural, ce qui me pousse à chercher un espace entre le vide et le contenu, cest-à-dire entre la page blanche et sa retenue. Je cherche à établir un espace entre la matière et une certaine immatérialité, situé entre le communicable et lincommunicable. Bien que nous sachions quil y a quelque chose de situé entre le haut et le bas, comment rendre visible la dialectique de ce qui tombe ou qui sélève?
Sur mes toiles, jécris des bribes de textes poétiques que jai composés sur des propos tels que la création et la peinture. Je retranscris ces extraits en faisant délibérément appel à ma mémoire. Le texte sur papier est consulté au préalable, mais jamais pendant le geste de peindre. Joblitère la logique implacable de la syntaxe et de la grammaire. Un texte cohérent devient ainsi texture manuscrite quasi illisible et dans ce va-et-vient constant entre lécrit, lécriture et la peinture, leffet de mouvement reste dominant. De ce fait, je cherche à lintérieur de mon travail un espace antinomique qui se formule à lintérieur même des mots, de la communication, en utilisant la peinture comme sujet à lexploration dun interstice situé entre la réussite et la perte, entre laspiration et loubli.
Véronique Savard
peinture
Le vernissage aura lieu le 21 janvier à 17 h en présence de lartiste.
Bien que ma recherche soit stimulée par un questionnement philosophique, il nen reste pas moins que je juxtapose cette logique à un raisonnement plastique. Mon travail sinscrit dans un ensemble de procédés liés à la motricité du geste décrire : en positionnant la répétition à lintérieur dune temporalité, signifiante dinstantanéité, je propose un regard sur les paradigmes et les rapports pragmatiques qui existent entre limage et le langage. Les oppositions se succèdent à travers un questionnement pictural, ce qui me pousse à chercher un espace entre le vide et le contenu, cest-à-dire entre la page blanche et sa retenue. Je cherche à établir un espace entre la matière et une certaine immatérialité, situé entre le communicable et lincommunicable. Bien que nous sachions quil y a quelque chose de situé entre le haut et le bas, comment rendre visible la dialectique de ce qui tombe ou qui sélève?
Sur mes toiles, jécris des bribes de textes poétiques que jai composés sur des propos tels que la création et la peinture. Je retranscris ces extraits en faisant délibérément appel à ma mémoire. Le texte sur papier est consulté au préalable, mais jamais pendant le geste de peindre. Joblitère la logique implacable de la syntaxe et de la grammaire. Un texte cohérent devient ainsi texture manuscrite quasi illisible et dans ce va-et-vient constant entre lécrit, lécriture et la peinture, leffet de mouvement reste dominant. De ce fait, je cherche à lintérieur de mon travail un espace antinomique qui se formule à lintérieur même des mots, de la communication, en utilisant la peinture comme sujet à lexploration dun interstice situé entre la réussite et la perte, entre laspiration et loubli.
Alma (Québec) G8B 5W1