La disparition de Maria Chronopoulos, le vendredi 12 février à 17h à l’Atelier Presse Papier

Le travail créatif de l’artiste montréalaise Maria Chronopoulos, illustre des idées telles que la perte, la mortalité, l’amour, le désir et la mélancolie. Les éléments visuels utilisés pour illustrer ces notions « romantiques » empruntent à la nature, au corps humain et aux objets que l’on trouve dans la culture populaire : branches, racines, constellations, vagues, mouchoirs et cheveux.

Sa pratique est multidisciplinaire et se manifeste sous forme de dessins, de photographies, de vidéos, d’installations, de sculptures et d’estampes. Elle s’attache à étendre le langage de l’estampe en y intégrant de nouvelles technologies et en approchant cette discipline de manière non traditionnelle et novatrice. Elle explore tant les méthodes classiques que les techniques nouvelles – soit le fait main et le mécanique – au fil du processus de production.

Au cours des dernières années, elle s’est intéressée plus particulièrement au mouchoir comme symbole de perte et de deuil. Les détails de la broderie des mouchoirs comportent souvent des fleurs et ils sont devenus un élément important de son vocabulaire car ils incarnent « l’intensité et la fragilité des émotions humaines ».1 Désuet de nos jours, bien que toujours largement reconnaissable, le mouchoir est un objet de la culture populaire qui est souvent utilisé pour pleurer la perte d’un être cher. Celeste Olalquiaga, « The Artificial Kingdom : On the Kisch Experience ».

La population est conviée à venir rencontrer l’artiste lors du vernissage de l’exposition le vendredi 12 février à 17h00 au Centre de diffusion Presse Papier du 73 rue St-Antoine, Trois-Rivières.

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