Politique québécoise de la culture
Partout, la culture, mais à quelles conditions ?
Réagissant au dépôt par le ministre de la Culture et des Communications du document de consultation sur la politique culturelle, la Coalition a tenu à saluer le fait que s’y trouve l’objectif d’améliorer la condition socioéconomique des artistes professionnels et des travailleurs culturels. Cependant, elle déplore que l’engagement soit simplement : « d’exercer une vigilance afin de faire évoluer ses outils en fonction des changements survenus dans les différents milieux. » Le gouvernement doit exercer un leadership qui dépasse la vigilance à cet égard.
Les quelque 176 000 artistes, artisans et travailleurs culturels du Québec qui représentent 3,7 % de la population active et génèrent environ 4 % du PIB, dont plusieurs sont sous juridiction des lois sur le statut de l’artiste, sont en droit de s’attendre à plus que des adaptations, mais à la mise en place d’outils permettant de leur offrir des conditions qui tiennent compte du caractère atypique et souvent précaire de leurs emplois.
La Coalition a déposé le 2 juin dernier un plan d’action pour les ressources humaines en arts et en culture au ministre dans lequel elle présentait les grands enjeux du secteur et une vingtaine de pistes d’intervention pour une véritable reconnaissance des forces et des besoins spécifiques de l’écosystème des arts et de la culture. Il y est question d’améliorer les conditions de travail et de pratique pour l’ensemble de sa main-d’œuvre – incluant la santé et la sécurité, la cohérence dans les filières de formation et le soutien au développement des compétences, etc.
Il va de soi que la Coalition va demander à participer au forum de consultation prévu en septembre et entend poursuivre son travail de sensibilisation auprès des élus, car s’il est souhaitable que la culture soit partout, elle doit aussi rimer avec le développement économique des communautés. « La culture est un secteur névralgique pour une société comme le Québec, qui doit être porteur d’investissements publics et privés soutenus et comporter des mécanismes permettant aux ressources humaines qui y œuvrent de se développer et d’exceller. En ce sens, il est dommage que le gouvernement n’ait pas clairement indiqué l’ordre des moyens financiers dont disposera la politique », ont indiqué les porte-parole de la Coalition.
Communiqué de presse Pour diffusion immédiate
Quelques mots sur la CCCQ
La Coalition La culture, le cœur du Québec est née des suites de la campagne La culture, le cœur du Québec – Pour des carrières durables en culture, lancée le 14 février 2017 pour protester du fait qu’aucun représentant de la culture n’était invité au Rendez-vous national de la main- d’œuvre ni à siéger à la Commission des partenaires du marché du travail. Menée par un comité directeur composé des représentants de 11 organismes membres, elle regroupe à ce jour 46 organismes (voir la liste exhaustive ci-dessous) et a formé une délégation de cinq personnes qui a demandé à rencontrer dans les meilleurs délais le ministre de la Culture et des Communications du Québec. Par cette Coalition, le milieu culturel s’unit pour militer en faveur de meilleures conditions pour les ressources humaines en culture.
Politique québécoise de la culture
Partout, la culture, mais à quelles conditions ?
Réagissant au dépôt par le ministre de la Culture et des Communications du document de consultation sur la politique culturelle, la Coalition a tenu à saluer le fait que s’y trouve l’objectif d’améliorer la condition socioéconomique des artistes professionnels et des travailleurs culturels. Cependant, elle déplore que l’engagement soit simplement : « d’exercer une vigilance afin de faire évoluer ses outils en fonction des changements survenus dans les différents milieux. » Le gouvernement doit exercer un leadership qui dépasse la vigilance à cet égard.
Les quelque 176 000 artistes, artisans et travailleurs culturels du Québec qui représentent 3,7 % de la population active et génèrent environ 4 % du PIB, dont plusieurs sont sous juridiction des lois sur le statut de l’artiste, sont en droit de s’attendre à plus que des adaptations, mais à la mise en place d’outils permettant de leur offrir des conditions qui tiennent compte du caractère atypique et souvent précaire de leurs emplois.
La Coalition a déposé le 2 juin dernier un plan d’action pour les ressources humaines en arts et en culture au ministre dans lequel elle présentait les grands enjeux du secteur et une vingtaine de pistes d’intervention pour une véritable reconnaissance des forces et des besoins spécifiques de l’écosystème des arts et de la culture. Il y est question d’améliorer les conditions de travail et de pratique pour l’ensemble de sa main-d’œuvre – incluant la santé et la sécurité, la cohérence dans les filières de formation et le soutien au développement des compétences, etc.
Il va de soi que la Coalition va demander à participer au forum de consultation prévu en septembre et entend poursuivre son travail de sensibilisation auprès des élus, car s’il est souhaitable que la culture soit partout, elle doit aussi rimer avec le développement économique des communautés. « La culture est un secteur névralgique pour une société comme le Québec, qui doit être porteur d’investissements publics et privés soutenus et comporter des mécanismes permettant aux ressources humaines qui y œuvrent de se développer et d’exceller. En ce sens, il est dommage que le gouvernement n’ait pas clairement indiqué l’ordre des moyens financiers dont disposera la politique », ont indiqué les porte-parole de la Coalition.
Communiqué de presse Pour diffusion immédiate
Quelques mots sur la CCCQ
La Coalition La culture, le cœur du Québec est née des suites de la campagne La culture, le cœur du Québec – Pour des carrières durables en culture, lancée le 14 février 2017 pour protester du fait qu’aucun représentant de la culture n’était invité au Rendez-vous national de la main- d’œuvre ni à siéger à la Commission des partenaires du marché du travail. Menée par un comité directeur composé des représentants de 11 organismes membres, elle regroupe à ce jour 46 organismes (voir la liste exhaustive ci-dessous) et a formé une délégation de cinq personnes qui a demandé à rencontrer dans les meilleurs délais le ministre de la Culture et des Communications du Québec. Par cette Coalition, le milieu culturel s’unit pour militer en faveur de meilleures conditions pour les ressources humaines en culture.