L’exposition L’Idolâtrie de Gabriel Morest regroupe des œuvres sculpturales et picturales. Ses installations d’une esthétique brute sont issues d’assemblage de matériaux hétéroclites (matériaux de construction, objets trouvés, modelages) qui prennent souvent des formes anthropomorphiques. Les éléments figuratifs, souvent des membres du corps humain, côtoient des structures abstraites où le traitement de la matière est central. Morest n’hésite pas à unir des pièces aux finis lisses et industriels à des parties dégoulinantes de peinture, par exemple. Une série de peintures, huile et aquarelle, sur papier présente une collection de personnages marquants, souvent grotesques qui traduisent de vives émotions. À la virulence de ses individus, s’ajoute l’étrangeté des scènes peintes qui évoquent parfois le banal, parfois le fantastique.
Les recherches de Gabriel Morest interrogent la persistance des archétypes dans notre rapport avec l’Histoire. Morest puise ses références, notamment dans l’histoire occidentale de la période gréco-romaine à aujourd’hui. Ce qui nous rappelle les bustes d’éminents personnages historiques se juxtapose à ce qui a pu être classifié comme art primitif à une certaine époque, ou encore, à des objets kitsch. Ce mélange des genres et de référents culturel questionne la valeur de l’œuvre d’art et son accréditation par le milieu muséal. La démarche de Morest devient politique dans le regard qu’il pose sur la hiérarchie qui est donnée aux objets, aux images et enfin aux œuvres et qui reflète l’histoire officielle qui a été et qui sera retenue. Morest nous met face à une construction sculpturale se déployant dans l’espace qui est le miroir du monde d’images qui est le nôtre et où les icônes du passé vivent avec les images grotesques et banales qui peuplent notre quotidien.
Notes biographiques
Gabriel Morest est originaire de l’Outaouais, il vit et travaille aujourd’hui à Montréal. Il a obtenu un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, en 2010. Depuis, il a exposé en solo à L’Oeil de Poisson, à Québec en 2015, à Circa art actuel, à Montréal en 2015 et à Art-Image, à Gatineau en 2011. Parmi les expositions de groupe auxquelles il a participé, mentionnons Autour de l’UQÀM, à La Galerie D’Este, à Montréal en 2013 et Méchante peinture, à L’Écart… Lieu d’art actuel, à Rouyn-Noranda, en 2012. Morest a obtenu une bourse de la relève du Conseil des arts et lettres du Québec, en 2013.
www.gabrielmorest.com/
L’exposition L’Idolâtrie de Gabriel Morest regroupe des œuvres sculpturales et picturales. Ses installations d’une esthétique brute sont issues d’assemblage de matériaux hétéroclites (matériaux de construction, objets trouvés, modelages) qui prennent souvent des formes anthropomorphiques. Les éléments figuratifs, souvent des membres du corps humain, côtoient des structures abstraites où le traitement de la matière est central. Morest n’hésite pas à unir des pièces aux finis lisses et industriels à des parties dégoulinantes de peinture, par exemple. Une série de peintures, huile et aquarelle, sur papier présente une collection de personnages marquants, souvent grotesques qui traduisent de vives émotions. À la virulence de ses individus, s’ajoute l’étrangeté des scènes peintes qui évoquent parfois le banal, parfois le fantastique.
Les recherches de Gabriel Morest interrogent la persistance des archétypes dans notre rapport avec l’Histoire. Morest puise ses références, notamment dans l’histoire occidentale de la période gréco-romaine à aujourd’hui. Ce qui nous rappelle les bustes d’éminents personnages historiques se juxtapose à ce qui a pu être classifié comme art primitif à une certaine époque, ou encore, à des objets kitsch. Ce mélange des genres et de référents culturel questionne la valeur de l’œuvre d’art et son accréditation par le milieu muséal. La démarche de Morest devient politique dans le regard qu’il pose sur la hiérarchie qui est donnée aux objets, aux images et enfin aux œuvres et qui reflète l’histoire officielle qui a été et qui sera retenue. Morest nous met face à une construction sculpturale se déployant dans l’espace qui est le miroir du monde d’images qui est le nôtre et où les icônes du passé vivent avec les images grotesques et banales qui peuplent notre quotidien.
Notes biographiques
Gabriel Morest est originaire de l’Outaouais, il vit et travaille aujourd’hui à Montréal. Il a obtenu un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, en 2010. Depuis, il a exposé en solo à L’Oeil de Poisson, à Québec en 2015, à Circa art actuel, à Montréal en 2015 et à Art-Image, à Gatineau en 2011. Parmi les expositions de groupe auxquelles il a participé, mentionnons Autour de l’UQÀM, à La Galerie D’Este, à Montréal en 2013 et Méchante peinture, à L’Écart… Lieu d’art actuel, à Rouyn-Noranda, en 2012. Morest a obtenu une bourse de la relève du Conseil des arts et lettres du Québec, en 2013.
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