Comment peut-on décrire la sensation de s’envoler, tout simplement, sans l’aide d’un avion, d’une montgolfière ou tout autre véhicule aérospatial ? Peut-on, comme les oiseaux et les chauves-souris, faire l’expérience de cette sensation ou demeure-t-elle à toujours une construction de l’imaginaire ? C’est autour de cette question qu’a évolué le projet d’exposition L’art de s’envoler / Flyer for Flight de l’artiste Maryse Arseneault.
À partir du vendredi 5 juin, cette exposition interactive sera installée à la Galerie du Nouvel-Ontario (GNO). Le public entre dans un espace à mi-chemin entre un gymnase et un laboratoire sensoriel où l’utilisation d’une trampoline permet de manipuler le trajectoire et la vitesse d’une vidéocassette d’entrainement. Saute. Rewind. Saute. Play. Saute. Fast forward. Une série de projections aux murs montre les images dont l’artiste s’est inspirée pour la réalisation de la session d’entrainement méditative.
Selon l’artiste, le projet s’inspire de son enfance et des rêves où elle-même a appris à voler. « [J]’interpelle d’anciennes philosophies tels l’animisme et les arts martiaux, pour arriver à un mode d’emploi sur les techniques de vol, dit-elle. Je compare des photographies de plongeurs, d’amateurs de snowboard et de surf, avec des oiseaux et des animaux marins. » Parmi ses sources d’inspiration, elle mentionne aussi les téléséries Astro Boy, le Petit Vampire et Quantum Leap, ainsi que les lectures de Hitchhiker’s Guide to the Galaxy, Zen and the Art of Motorcycle Maintenance et Jonathan Livingston Seagull.
Suite au vernissage de l’exposition, Maryse mènera à deux reprises une session de méditation collective dans le Parc Mémorial au centre-ville de Sudbury. Les participants seront guidés à travers une exploration de la sensation et l’art de s’envoler. Aussi au centre-ville, de petits pamphlets artistiques (Flyer for Flight) seront distribués par l’artiste dans les restaurants et cafés du quartier.
Maryse Arseneault poursuit présentement sa maîtrise en arts plastiques à l’Université Concordia (MFA Print Media). Membre locataire du centre culturel Aberdeen depuis son baccalauréat (Université de Moncton 2006), Arseneault s’engage dans sa communauté, notamment avec la Galerie Sans Nom, l’atelier d’estampe Imago, et la Commission Jeunesse pour les arts au Nouveau-Brunswick. Deux fois récipiendaire d’une bourse de création ArtsNB (2007 et 2011), elle signe l’installation d’appropriations Sanguine, Terre Brulée et Autres Angoisses (Galerie d’art Louise et Ruben Cohen, 2011, Festival inter-celtique de Lorient 2012, gallery connexion et Eastern Edge Gallery, 2013) et l’installation performative avec projections Une coupe de cheveux pour la fin du monde (Galerie Sans Nom, 2012).
Méditation guidée au Parc Mémorial
samedi 6 et dimanche 7 juin à 16 h
Comment peut-on décrire la sensation de s’envoler, tout simplement, sans l’aide d’un avion, d’une montgolfière ou tout autre véhicule aérospatial ? Peut-on, comme les oiseaux et les chauves-souris, faire l’expérience de cette sensation ou demeure-t-elle à toujours une construction de l’imaginaire ? C’est autour de cette question qu’a évolué le projet d’exposition L’art de s’envoler / Flyer for Flight de l’artiste Maryse Arseneault.
À partir du vendredi 5 juin, cette exposition interactive sera installée à la Galerie du Nouvel-Ontario (GNO). Le public entre dans un espace à mi-chemin entre un gymnase et un laboratoire sensoriel où l’utilisation d’une trampoline permet de manipuler le trajectoire et la vitesse d’une vidéocassette d’entrainement. Saute. Rewind. Saute. Play. Saute. Fast forward. Une série de projections aux murs montre les images dont l’artiste s’est inspirée pour la réalisation de la session d’entrainement méditative.
Selon l’artiste, le projet s’inspire de son enfance et des rêves où elle-même a appris à voler. « [J]’interpelle d’anciennes philosophies tels l’animisme et les arts martiaux, pour arriver à un mode d’emploi sur les techniques de vol, dit-elle. Je compare des photographies de plongeurs, d’amateurs de snowboard et de surf, avec des oiseaux et des animaux marins. » Parmi ses sources d’inspiration, elle mentionne aussi les téléséries Astro Boy, le Petit Vampire et Quantum Leap, ainsi que les lectures de Hitchhiker’s Guide to the Galaxy, Zen and the Art of Motorcycle Maintenance et Jonathan Livingston Seagull.
Suite au vernissage de l’exposition, Maryse mènera à deux reprises une session de méditation collective dans le Parc Mémorial au centre-ville de Sudbury. Les participants seront guidés à travers une exploration de la sensation et l’art de s’envoler. Aussi au centre-ville, de petits pamphlets artistiques (Flyer for Flight) seront distribués par l’artiste dans les restaurants et cafés du quartier.
Maryse Arseneault poursuit présentement sa maîtrise en arts plastiques à l’Université Concordia (MFA Print Media). Membre locataire du centre culturel Aberdeen depuis son baccalauréat (Université de Moncton 2006), Arseneault s’engage dans sa communauté, notamment avec la Galerie Sans Nom, l’atelier d’estampe Imago, et la Commission Jeunesse pour les arts au Nouveau-Brunswick. Deux fois récipiendaire d’une bourse de création ArtsNB (2007 et 2011), elle signe l’installation d’appropriations Sanguine, Terre Brulée et Autres Angoisses (Galerie d’art Louise et Ruben Cohen, 2011, Festival inter-celtique de Lorient 2012, gallery connexion et Eastern Edge Gallery, 2013) et l’installation performative avec projections Une coupe de cheveux pour la fin du monde (Galerie Sans Nom, 2012).
Méditation guidée au Parc Mémorial
samedi 6 et dimanche 7 juin à 16 h