Partita inédite pour un tremble
Soutien aux premières oeuvres
En résidence du 21 novembre au 9 décembre 2011
Présentation le 5 mai 2012
Dans le texte de présentation de son enregistrement des Partitas en 1963, Glenn Gould s’adresse, au cours d’un entretien imaginaire avec lui-même, la question suivante : la succession de danses dont chaque suite est constituée représente-t-elle une unité de conception immuable, notamment en raison de l’unité de tonalité, et ne pourrait-on pas envisager de jouer une Partita inédite, qui combinerait des mouvements repris des unes et des autres? « J’adorerais le faire, c’est une idée merveilleuse », répond-il spontanément. Je ne m’intéresse pas spécifiquement à Glenn Gould ni à Bach, mais plutôt à l’idée merveilleuse de cette réécriture. Je ne connais du piano que très peu de chose. Outre les gammes, les variations d’accords et les 123, 1234, 123, 12345 identifiant lequel des doigts apposer sur les touches, je ne sais rien. Qui plus est, je n’ai jamais entendu les Partitas de Bach interprétées par Gould. Dans le cadre de ce projet de résidence (le titre du programme auquel je participe est vraiment parfait : soutien à la première œuvre), je m’engagerai à la composition de cet inédit, suivant les indications d’immuabilité et de tonalité dont parle Gould.
La conclusion de cette recherche aura lieu le 5 mai prochain, alors que je performerai, seul au piano, l’inédite Partita BWV 831 ; concert auquel vous êtes bien entendu tous conviés.
Jonathan Demers
Le travail de Jonathan Demers s’articule autour des modalités du réel et ses variations, par des procédés comme la mystification et la magie. Il est en grande partie fondé sur l’imaginaire comme véhicule de l’impossible, et sur l’enchantement comme unique rapport avec le monde qui soit valable. Il publie régulièrement des textes critiques dans les revues d’art et enseigne l’histoire de l’art au Cégep de l’Outaouais. Depuis 2008, il occupe la direction du centre d’artistes AXENÉO7. Il vit et travaille à Hull.
Partita inédite pour un tremble
Soutien aux premières oeuvres
En résidence du 21 novembre au 9 décembre 2011
Présentation le 5 mai 2012
Dans le texte de présentation de son enregistrement des Partitas en 1963, Glenn Gould s’adresse, au cours d’un entretien imaginaire avec lui-même, la question suivante : la succession de danses dont chaque suite est constituée représente-t-elle une unité de conception immuable, notamment en raison de l’unité de tonalité, et ne pourrait-on pas envisager de jouer une Partita inédite, qui combinerait des mouvements repris des unes et des autres? « J’adorerais le faire, c’est une idée merveilleuse », répond-il spontanément. Je ne m’intéresse pas spécifiquement à Glenn Gould ni à Bach, mais plutôt à l’idée merveilleuse de cette réécriture. Je ne connais du piano que très peu de chose. Outre les gammes, les variations d’accords et les 123, 1234, 123, 12345 identifiant lequel des doigts apposer sur les touches, je ne sais rien. Qui plus est, je n’ai jamais entendu les Partitas de Bach interprétées par Gould. Dans le cadre de ce projet de résidence (le titre du programme auquel je participe est vraiment parfait : soutien à la première œuvre), je m’engagerai à la composition de cet inédit, suivant les indications d’immuabilité et de tonalité dont parle Gould.
La conclusion de cette recherche aura lieu le 5 mai prochain, alors que je performerai, seul au piano, l’inédite Partita BWV 831 ; concert auquel vous êtes bien entendu tous conviés.
Jonathan Demers
Le travail de Jonathan Demers s’articule autour des modalités du réel et ses variations, par des procédés comme la mystification et la magie. Il est en grande partie fondé sur l’imaginaire comme véhicule de l’impossible, et sur l’enchantement comme unique rapport avec le monde qui soit valable. Il publie régulièrement des textes critiques dans les revues d’art et enseigne l’histoire de l’art au Cégep de l’Outaouais. Depuis 2008, il occupe la direction du centre d’artistes AXENÉO7. Il vit et travaille à Hull.