Joan Fontcuberta
Trauma
Depuis son passage à Occurrence en 1999, où il présentait Hémogrammes ainsi que Fauna Secreta en collaboration avec le Musée Redpath, Joan Fontcuberta n’a cessé de nous étonner. C’est pourquoi, sur l’invitation d’Occurrence, l’artiste catalan de renommée internationale nous fera découvrir trois de ses derniers corpus regroupés sous le titre de Trauma, soit les séries Blow up Blow up, Gastropoda et Trauma.
L’exposition sera, par la suite, présentée à VU, Centre de Diffusion et de production de la photographie à l’automne 2017.
Depuis plus de trente ans, la posture critique de Joan Fontcuberta à l’égard de la photographie s’avise à défier le potentiel de conviction de l’image, son pouvoir de vraisemblance, sa pseudo-vérité, de même que la puissance des discours d’autorité qui déterminent notre regard sur le monde, qu’ils soient discours sur l’art, la science, le journalisme ou la religion. Dans cette perspective, une bonne part de sa production exploite, avec l’humour et la dérision qui le caractérise, les mécanismes de déconstruction de l’image photographique qui mettent à l’épreuve les propriétés matérielles et conceptuelles qui lui sont inhérentes. Regroupées sous le titre générique Trauma, les séries Blow up Blow up, Gastropoda et Trauma s’inscrivent à leur manière dans cette logique de déconstruction. À défaut d’accorder à cette surface du visible la valeur de preuve et de réel dont elle s’est longtemps réclamée, les œuvres de ces trois séries lui substituent une autre forme de visibilité, celle-ci inscrite dans le corps, voire la matérialité même de l’image alors dépouillée de son référent initial. […]
– Extrait du texte de Mona Hakim
Hormis son travail d’artiste visuel orienté vers le champ de la photographie, Joan Fontcuberta (né à Barcelone en 1955) développe une activité plurielle comme enseignant, écrivain et commissaire d’exposition. Son œuvre s’interroge sur les effets du réel et sur la capacité de vérité générée par l’image technologique, dans une volonté de dénonciation des discours autoritaires dans le contexte de l’information et de la connaissance. Il s’intéresse aussi à la nature et aux fonctions de l’image dans la culture numérique. Son travail a fait l’objet d’expositions individuelles dans les institutions suivantes : MoMA (New York, 1988), MIT (Cambridge, Mass., 1988), Musée Cantini (Marseille, 1990), Art Institute (Chicago, 1990), IVAM (Valence, 1992), MNAC (Barcelone, 1999), Museum of Fine Arts (Fukui, Japon), Palazzo delle Esposizioni (Rome, 2001), ARTIUM (Vitòria/Gazteiz, 2003), Australian Center of Photography (Sydney, 2007), Centre de l’Image / Palau de la Virreina (Barcelone, 2008), Maison Européenne de la Photographie (Paris, 2014), Science Museum (Londres, 2014), Museum Angewandte Kunst (Francfort, 2015), Canal de Isabel II (Madrid, 2015), Museo de la Universidad de Navarra (Pampelune, 2016) et Museo de Arte del Banco de la República (Bogotá, 2016). Ses œuvres se trouvent dans les collections publiques du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, Paris, du Metropolitan Museum of Art, New York, du MoMA, New York, de l’Art Institute, Chicago, du San Francisco MoMA, du Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa, de la Maison Européenne de la Photographie, Paris, du Stedelijk Museum, Amsterdam, du MNCARS, Madrid, et du MACBA, Barcelone.
fontcuberta.com
Les Ombres | Catherine Tremblay
Du 25 mai au 4 juillet 2017
Vernissage le 25 mai à 18h
Ces individus forment des canevas, des suggestions d’êtres, porteurs d’autres multiples. Ces silhouettes proposent des sujets (référents) où la lecture est brouillée, où le regardeur peut, à sa guise, leur attribuer l’identité de son choix, mais aussi les compléter par son image, car ces portraits, sous-exposés et à contre-jour, sont encadrés sous vitre pour favoriser l’apparition du reflet du regardeur dans les zones noires.
Ces photographies sont un extrait du projet Entre autres, qui combine 8 portraits (Les Ombres) et une installation modulaire sonore formée d’un socle et d’une cinquantaine de boîtes, dont certaines émettent des récits vocaux (Les Parleurs). Créé à partir de mes rencontres avec des inconnus par le biais de petites annonces, cet ensemble se veut une cohabitation des présences sonores et physiques de divers individus, évoquant ainsi des personnages mystérieux (des silhouettes stéréotypées, sexuées sans pour autant s’y maintenir) déclenchant le processus narratif chez le visiteur.
– Catherine Tremblay
catherinetremblay.com
Joan Fontcuberta
Trauma
Depuis son passage à Occurrence en 1999, où il présentait Hémogrammes ainsi que Fauna Secreta en collaboration avec le Musée Redpath, Joan Fontcuberta n’a cessé de nous étonner. C’est pourquoi, sur l’invitation d’Occurrence, l’artiste catalan de renommée internationale nous fera découvrir trois de ses derniers corpus regroupés sous le titre de Trauma, soit les séries Blow up Blow up, Gastropoda et Trauma.
L’exposition sera, par la suite, présentée à VU, Centre de Diffusion et de production de la photographie à l’automne 2017.
Depuis plus de trente ans, la posture critique de Joan Fontcuberta à l’égard de la photographie s’avise à défier le potentiel de conviction de l’image, son pouvoir de vraisemblance, sa pseudo-vérité, de même que la puissance des discours d’autorité qui déterminent notre regard sur le monde, qu’ils soient discours sur l’art, la science, le journalisme ou la religion. Dans cette perspective, une bonne part de sa production exploite, avec l’humour et la dérision qui le caractérise, les mécanismes de déconstruction de l’image photographique qui mettent à l’épreuve les propriétés matérielles et conceptuelles qui lui sont inhérentes. Regroupées sous le titre générique Trauma, les séries Blow up Blow up, Gastropoda et Trauma s’inscrivent à leur manière dans cette logique de déconstruction. À défaut d’accorder à cette surface du visible la valeur de preuve et de réel dont elle s’est longtemps réclamée, les œuvres de ces trois séries lui substituent une autre forme de visibilité, celle-ci inscrite dans le corps, voire la matérialité même de l’image alors dépouillée de son référent initial. […]
– Extrait du texte de Mona Hakim
Hormis son travail d’artiste visuel orienté vers le champ de la photographie, Joan Fontcuberta (né à Barcelone en 1955) développe une activité plurielle comme enseignant, écrivain et commissaire d’exposition. Son œuvre s’interroge sur les effets du réel et sur la capacité de vérité générée par l’image technologique, dans une volonté de dénonciation des discours autoritaires dans le contexte de l’information et de la connaissance. Il s’intéresse aussi à la nature et aux fonctions de l’image dans la culture numérique. Son travail a fait l’objet d’expositions individuelles dans les institutions suivantes : MoMA (New York, 1988), MIT (Cambridge, Mass., 1988), Musée Cantini (Marseille, 1990), Art Institute (Chicago, 1990), IVAM (Valence, 1992), MNAC (Barcelone, 1999), Museum of Fine Arts (Fukui, Japon), Palazzo delle Esposizioni (Rome, 2001), ARTIUM (Vitòria/Gazteiz, 2003), Australian Center of Photography (Sydney, 2007), Centre de l’Image / Palau de la Virreina (Barcelone, 2008), Maison Européenne de la Photographie (Paris, 2014), Science Museum (Londres, 2014), Museum Angewandte Kunst (Francfort, 2015), Canal de Isabel II (Madrid, 2015), Museo de la Universidad de Navarra (Pampelune, 2016) et Museo de Arte del Banco de la República (Bogotá, 2016). Ses œuvres se trouvent dans les collections publiques du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, Paris, du Metropolitan Museum of Art, New York, du MoMA, New York, de l’Art Institute, Chicago, du San Francisco MoMA, du Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa, de la Maison Européenne de la Photographie, Paris, du Stedelijk Museum, Amsterdam, du MNCARS, Madrid, et du MACBA, Barcelone.
fontcuberta.com
Les Ombres | Catherine Tremblay
Du 25 mai au 4 juillet 2017
Vernissage le 25 mai à 18h
Ces individus forment des canevas, des suggestions d’êtres, porteurs d’autres multiples. Ces silhouettes proposent des sujets (référents) où la lecture est brouillée, où le regardeur peut, à sa guise, leur attribuer l’identité de son choix, mais aussi les compléter par son image, car ces portraits, sous-exposés et à contre-jour, sont encadrés sous vitre pour favoriser l’apparition du reflet du regardeur dans les zones noires.
Ces photographies sont un extrait du projet Entre autres, qui combine 8 portraits (Les Ombres) et une installation modulaire sonore formée d’un socle et d’une cinquantaine de boîtes, dont certaines émettent des récits vocaux (Les Parleurs). Créé à partir de mes rencontres avec des inconnus par le biais de petites annonces, cet ensemble se veut une cohabitation des présences sonores et physiques de divers individus, évoquant ainsi des personnages mystérieux (des silhouettes stéréotypées, sexuées sans pour autant s’y maintenir) déclenchant le processus narratif chez le visiteur.
– Catherine Tremblay
catherinetremblay.com
Montréal (Québec) H2T 3B3