Les oiseaux mécaniques
Après son passage remarqué à Espace Libre avec La Jeune-Fille et la mort et sa repriseau Festival TransAmériques en juin dernier, le Bureau de l’APA revient avec une nouvelle création inédite.
Avec Les oiseaux mécaniques, le Bureau de l’APA en compagnie de plusieurs membres de l’Orchestre d’hommes-orchestres et d’une diversité de créateurs nous invite encore une fois dans leur cabinet de curiosités où se trouvent accumulés des objets inventés, bricolés, hétéroclites et inusités.
Laurence Brunelle-Côté et Simon Drouin poursuivent leur exploration d’enjeux artistiques et politiques surprenants. Conjuguant performances, tableaux vivants, textes et chansons, Les oiseaux mécaniques nous entraine dans un univers scénique indiscipliné et irrésistible où il est question de pouvoirs et d’aliénation.
Comment se réapproprier une œuvre et pourquoi c’est nécessaire ? En quoi un jeune qui préfère Chopin à U2 devrait être un motif de consolation pour la société ? Est-ce qu’écouter, c’est obéir ? On peut se bander les yeux, mais comment fermer nos oreilles ? Les musiques risquent-elles de nous assourdir ? Et pourquoi y a-t-il tant de bruit ? Le silence peut-il encore exister ?
Les oiseaux mécaniques, c’est un détournement. Le texte est en grande partie mis en musique. Il est constitué de rengaines écrites à partir de textes glanés dans une littérature éclectique. Le spectacle, à l’image d’une symphonie, sera divisé en quatre mouvements. Chaque mouvement sera constitué de performances, rengaines, commentaires, interventions sonores électroniques et sera ponctué de moments contemplatifs avec des toiles de Stéphanie Béliveau, lors desquels le regard du spectateur devient le sujet et l’objet.