Jean-Michel Leclerc et Carol-Ann Belzil-Normand, vernissage le jeudi 1er février à 17h30 à Arprim

Jean-Michel Leclerc – Grande fête

La pratique de Jean-Michel Leclerc est marquée par une approche intuitive de l’histoire, incarnée dans une démarche d’appropriation et de transformation d’images, documents, archives et faits divers. Dans son travail, l’artiste privilégie des interventions directes et souvent simples, qui détournent les qualités premières des documents extraits de leurs contextes d’origine et leur ajoutent une matérialité, une plasticité qui relève parfois du domaine de la peinture, parfois des arts imprimés.

Ici, l’artiste restitue en galerie les reliques, les restes d’une fête déçue : pique-nique abandonné, carrousel ne tournant plus, masques délaissés par leurs porteurs, colis brisés et sans destinataires, train sans destination. Réalisés avec des matériaux humbles, tels que le bois trouvé, le carton, le papier récupéré et divers débris et salissures, les œuvres sculpturales se montrent comme des simulacres dont les référents semblent appartenir au passé.

Carol-Ann Belzil-Normand – Subterfuge.Ultra.Analogique.Violences.Éphémères ou S.u.a.v.e

Dans cette installation présentée dans le Magasin, Carol-Ann Belzil-Normand explore l’univers de l’olfaction, un sujet ayant déjà fait l’objet d’investigations dans la pratique de l’artiste avec la publication Odeurs sonores. Cette première œuvre visait à relier la représentation ou construction mentale d’une odeur à des sons, en prenant en considération l’approche nécessairement subjective que cette entreprise sous-tend. Dans S.u.a.v.e, l’artiste poursuit la même méthodologie mais explore plutôt le rapport entre un vocabulaire descriptif d’odeurs et le support qui permet de le rendre visible, ici l’imprimé – sur support papier ou textile –  et la vidéo.

 

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