Amélie Pellerin fabrique des morceaux de corps avec son corps. Son expérience de la maladie et des chirurgies ainsi que son rapport au corps dysfonctionnel médicalisé ont provoqué une fragmentation de sa perception des corps biologique et psychique… un éclatement du concept d’unité, du tout.
Ancrée dans les espaces interreliés du dessin et de l’installation, sa pratique artistique est une exploration sans fin de la matérialité, de la sensualité et du déploiement du geste dans ce rapport au corps malade-morcelé.
Par l’emploi de matières molles et malléables qui gardent une mémoire du corps de l’artiste, voir une empreinte, elle tente de (re)-créer des sensations, des corps-monstre haptiques et manipulables, altérables, en transformation… comme le corps… Son travail mets en scène un microcosme intime qui oscille sans cesse entre la fragmentation et le désir de reconstitution. Elle bricole ainsi des corps nouveaux, fantasmagoriques, des organes fictifs, aux associations parfois étranges et troublantes…
« Je vomis le corps, je fragmente l’espace, j’ampute des membres, je couds, j’ajoute des difformités, des protubérances, je greffe. Je suis une salopeuse de blanc, une araignée qui se pend à des élastiques tendineux, je suis une faiseuse de chaos organique, une bricoleuse de fantasmes. »
– Amélie Pelleri
Amélie Pellerin termine actuellement sa maîtrise en Arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal d’où elle a obtenu son baccalauréat de la même faculté en 2002. Je mets ma main à l’intérieur de ma tête et je touche., constitue l’exposition de son projet de fin d’études.
Elle vit et travaille à Montréal où ses oeuvres ont été présentées à l’espace Jean Brillant, ainsi qu’à la galerie CDex et par le Conseil des Arts Textiles du Québec lors de l’exposition Tissus Urbains.
Amélie Pellerin fabrique des morceaux de corps avec son corps. Son expérience de la maladie et des chirurgies ainsi que son rapport au corps dysfonctionnel médicalisé ont provoqué une fragmentation de sa perception des corps biologique et psychique… un éclatement du concept d’unité, du tout.
Ancrée dans les espaces interreliés du dessin et de l’installation, sa pratique artistique est une exploration sans fin de la matérialité, de la sensualité et du déploiement du geste dans ce rapport au corps malade-morcelé.
Par l’emploi de matières molles et malléables qui gardent une mémoire du corps de l’artiste, voir une empreinte, elle tente de (re)-créer des sensations, des corps-monstre haptiques et manipulables, altérables, en transformation… comme le corps… Son travail mets en scène un microcosme intime qui oscille sans cesse entre la fragmentation et le désir de reconstitution. Elle bricole ainsi des corps nouveaux, fantasmagoriques, des organes fictifs, aux associations parfois étranges et troublantes…
« Je vomis le corps, je fragmente l’espace, j’ampute des membres, je couds, j’ajoute des difformités, des protubérances, je greffe. Je suis une salopeuse de blanc, une araignée qui se pend à des élastiques tendineux, je suis une faiseuse de chaos organique, une bricoleuse de fantasmes. »
– Amélie Pelleri
Amélie Pellerin termine actuellement sa maîtrise en Arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal d’où elle a obtenu son baccalauréat de la même faculté en 2002. Je mets ma main à l’intérieur de ma tête et je touche., constitue l’exposition de son projet de fin d’études.
Elle vit et travaille à Montréal où ses oeuvres ont été présentées à l’espace Jean Brillant, ainsi qu’à la galerie CDex et par le Conseil des Arts Textiles du Québec lors de l’exposition Tissus Urbains.
5455, avenue de Gaspé, espace 110,
Montréal (Québec) H2T 3B3