© Jannick Deslauriers, Ce qu'il reste (détail), 2010.

Jannick Deslauriers et Marie-Kim Landriault, vernissage le vendredi 19 novembre à 19h à L’Écart… lieu d’art actuel

Ce qu’il reste
JANNICK DESLAURIERS MONTRÉAL

« L’œuvre de Jannick Deslauriers témoigne de la poétique de notre temps. Elle exprime le vertige que l’on peut ressentir devant la grâce et la beauté vénéneuse des formes fabriquées, tantôt inquiétantes, tantôt merveilleuses » 1. Ce qu’il reste place le spectateur dans un espace onirique et inquiétant dans lequel s’impose un vaisseau éphémère, une énorme machine de guerre maintenant devenue une enveloppe légère et atrophiée, comme le souvenir d’une violence passée. Délicat et vaporeux, ce char d’assaut en état de disparaître se dresse non pas comme une menace mais comme une mise en garde. Ce qu’il reste ce veut un paysage contradictoire dans lequel s’opposent beauté et tragédie. « Les éléments composent une dialectique de l’angoisse et du rêve, de la délicatesse et de la mort, du ciel et de la guerre, du fabuleux et de la terreur. C’est un rêve qui, en nous donnant à voir cette étrangeté que nous sommes, nous éveille peut-être à nous-mêmes » 1.

Jannick Deslauriers vit et travaille à Montréal. Détentrice d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia à Montréal (2008), elle a exposé son travail en solo à la Galerie SAS à Montréal (2009). Elle a également participé à plusieurs expositions collectives, notamment à la Whippersnapper Gallery à Toronto (2010) et à l’International PULSE Contemporary Art Fair à New York (2009).

1. Gauthier, Christiane. Champ de bataille (Opuscule d’exposition), Montréal, 2009, Les éditions Marjolaine Arpin Art Actuel.

Le Prolongement du corps
MARIE-KIM LANDRIAULT ROUYN-NORANDA

Marie-Kim Landriault travaille la sculpture en prolongeant le concept de soi afin d’élargir sa signification et son potentiel. Elle cherche à manipuler la place du corps, à étudier la fonctionnalité et la condition du corps dans son environnement physique et humain. Elle joue avec les possibilités que le meuble, le vêtement ou n’importe quelle «prothèse» permettent d’explorer. Elle utilise principalement des matériaux recyclés en privilégiant l’assemblage. Elle espère bousculer certaines habitudes des corps et des perceptions mentales jusqu’à la limite de la déstabilisation.

Marie-Kim Landriault vit et travaille à Rouyn-Noranda. Elle détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec en Outaouais (2007). Notons sa participation à plusieurs expositions collectives, entre autres à Art-Image à Gatineau (2007) et à Diagonale à Montréal (2008). Elle a reçu le Prix Relève lors de la remise des Prix d’excellence en arts et culture du Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue (2010). Le Prolongement du corps est sa première exposition solo en centre d’artistes.

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