Le Musée national des beaux arts du Québec est fier de mettre en lumière le travail du peintre québécois Jacques Payette à travers une sélection d’oeuvres réalisées sur près de trente années de création artistique. L’exposition Jacques Payette. Capturer le temps s’imposait pour mettre en valeur une donation importante faite par l’artiste au Musée en 2005. Plus de quinze oeuvres brosseront un portrait de cet artiste autodidacte fasciné par l’intemporalité des choses. Atmosphères d’une troublante quiétude. Lyrisme visuel empreint d’une certaine nostalgie. Élégance quasi charnelle de la matière. Voilà quelques clés pour nous permettre de pénétrer dans l’univers singulier de cet artiste.
« Depuis les débuts de sa carrière, Payette élabore ses portraits intimistes, ses scènes d’intérieur et ses paysages idylliques comme des séquences symboliques qui exhalent le mystère » de préciser la conservatrice de l’art contemporain au Musée et coordonnatrice de l’exposition, Mme Eve-Lyne Beaudry.
D’ailleurs, les débuts de l’artiste s’inscrivent dans la mouvance des peintres faisant un retour au figuratif au début des années 80. Avec le temps, ses oeuvres marquées par une maîtrise exceptionnelle du dessin et par un traitement hyperréaliste cèderont la place à des tableaux qui évolueront vers un intérêt accru pour la matière. Véritable touche-à-tout, Payette va utiliser une grande diversité de techniques et de matériaux dont l’acrylique, l’huile, l’encre, le fusain, le pastel, le crayon de plomb et la cire, de même que des grilles métalliques et des résidus récupérés.
Au début des années 90, c’est le travail de l’artiste américain Jasper Jones qui va l’amener à expérimenter l’encaustique. Cette technique très ancienne, maîtrisée par Payette après deux années d’exploration, consiste à mélanger des pigments dans de la cire chaude, forçant une exécution rapide et précise. Elle permettra à l’artiste de produire des effets de transparence et d’opacité. DU 5 MAI AU 28 AOÛT 2011
Les sujets de prédilection du peintre demeurent ses proches, voire lui-même, placés dans des décors qui évoquent parfois une certaine nostalgie. Depuis quelques années, Payette exprime sa fascination pour l’histoire en incorporant des représentations d’objets et des éléments de mobiliers tirés du XVIIIe siècle ainsi que des vêtements d’époques richement parés. Faisant irruption dans l’environnement familier de l’artiste, ce répertoire de motifs anciens a pour effet de créer d’intrigantes dissonances chronologiques, en plus d’insuffler une dimension énigmatique à ses compositions.
Le travail de Jacques Payette est présenté dans la salle 12 du pavillon Charles-Baillairgé jusqu’au 28 août prochain. « Le tableau qui est le plus important, c’est celui que je n’ai pas réalisé. C’est celui qui va vivre pendant que je vais le faire » de conclure Jacques Payette.
CHRONOLOGIE
Jacques Payette est né à Montréal en 1951. Peintre autodidacte, amateur de philosophie et mélomane averti, il possède une vaste culture de l’histoire de l’art. Depuis près de 40 ans, il présente ses oeuvres dans différentes galeries et institutions du Québec mais également à Toronto, Calgary, New York, Mexico et Paris. Il a été récipiendaire de bourses du ministère des Affaires culturelles du Québec, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada. Ses oeuvres se retrouvent dans de nombreuses collections publiques et privées du Canada dont le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée des beaux-arts de Sherbrooke, le Musée d’art de Joliette, le Musée national des beaux-arts du Québec et la Banque d’oeuvres d’art du Conseil des arts du Canada.
Le Musée national des beaux arts du Québec est fier de mettre en lumière le travail du peintre québécois Jacques Payette à travers une sélection d’oeuvres réalisées sur près de trente années de création artistique. L’exposition Jacques Payette. Capturer le temps s’imposait pour mettre en valeur une donation importante faite par l’artiste au Musée en 2005. Plus de quinze oeuvres brosseront un portrait de cet artiste autodidacte fasciné par l’intemporalité des choses. Atmosphères d’une troublante quiétude. Lyrisme visuel empreint d’une certaine nostalgie. Élégance quasi charnelle de la matière. Voilà quelques clés pour nous permettre de pénétrer dans l’univers singulier de cet artiste.
« Depuis les débuts de sa carrière, Payette élabore ses portraits intimistes, ses scènes d’intérieur et ses paysages idylliques comme des séquences symboliques qui exhalent le mystère » de préciser la conservatrice de l’art contemporain au Musée et coordonnatrice de l’exposition, Mme Eve-Lyne Beaudry.
D’ailleurs, les débuts de l’artiste s’inscrivent dans la mouvance des peintres faisant un retour au figuratif au début des années 80. Avec le temps, ses oeuvres marquées par une maîtrise exceptionnelle du dessin et par un traitement hyperréaliste cèderont la place à des tableaux qui évolueront vers un intérêt accru pour la matière. Véritable touche-à-tout, Payette va utiliser une grande diversité de techniques et de matériaux dont l’acrylique, l’huile, l’encre, le fusain, le pastel, le crayon de plomb et la cire, de même que des grilles métalliques et des résidus récupérés.
Au début des années 90, c’est le travail de l’artiste américain Jasper Jones qui va l’amener à expérimenter l’encaustique. Cette technique très ancienne, maîtrisée par Payette après deux années d’exploration, consiste à mélanger des pigments dans de la cire chaude, forçant une exécution rapide et précise. Elle permettra à l’artiste de produire des effets de transparence et d’opacité. DU 5 MAI AU 28 AOÛT 2011
Les sujets de prédilection du peintre demeurent ses proches, voire lui-même, placés dans des décors qui évoquent parfois une certaine nostalgie. Depuis quelques années, Payette exprime sa fascination pour l’histoire en incorporant des représentations d’objets et des éléments de mobiliers tirés du XVIIIe siècle ainsi que des vêtements d’époques richement parés. Faisant irruption dans l’environnement familier de l’artiste, ce répertoire de motifs anciens a pour effet de créer d’intrigantes dissonances chronologiques, en plus d’insuffler une dimension énigmatique à ses compositions.
Le travail de Jacques Payette est présenté dans la salle 12 du pavillon Charles-Baillairgé jusqu’au 28 août prochain. « Le tableau qui est le plus important, c’est celui que je n’ai pas réalisé. C’est celui qui va vivre pendant que je vais le faire » de conclure Jacques Payette.
CHRONOLOGIE
Jacques Payette est né à Montréal en 1951. Peintre autodidacte, amateur de philosophie et mélomane averti, il possède une vaste culture de l’histoire de l’art. Depuis près de 40 ans, il présente ses oeuvres dans différentes galeries et institutions du Québec mais également à Toronto, Calgary, New York, Mexico et Paris. Il a été récipiendaire de bourses du ministère des Affaires culturelles du Québec, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada. Ses oeuvres se retrouvent dans de nombreuses collections publiques et privées du Canada dont le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée des beaux-arts de Sherbrooke, le Musée d’art de Joliette, le Musée national des beaux-arts du Québec et la Banque d’oeuvres d’art du Conseil des arts du Canada.