Exposition d’oeuvres récentes d’Angèle Verret
au Laboratoire de l’Agora de la danse
L’oeuvre d’Angèle Verret exerce sur celui qui la regarde une fascination, un pouvoir hypnotique, un envoûtement tel qu’il faut parfois se « secouer » physiquement pour s’en détacher. L’artiste ne s’en cache pas, sa démarche est faite de doute et d’incertitude. En cela, elle rejoint la fragilité du philosophe, sa quête d’équilibre et l’éternel questionnement qui lui est propre.
« Soupçon, suspicion, perplexité, irrésolution, scepticisme, tergiversation, indécision, controverse ou négation, c’est avec insistance que j’utilise ces termes, presque synonymes, mais qui, néanmoins, présentent tous une modulation de sens, un état d’insatisfaction et d’incomplétude. Il devient, dès lors, difficile de recevoir une réponse rassurante ou raisonnable de ce qui se donne à voir dans ma peinture, même si elle joue d’une certaine séduction. » Angèle Verret procède par touches successives dans la « déconstruction » d’un tableau, chacune des couches aériennes et diaphanes qui le composent efface la couche précédente sans toutefois nier son rôle de substrat. Ses toiles s’offrent à nous, étonnamment lumineuses et nuancées. Sous une apparente monochromie, la diversité des tons et la subtile palette de l’artiste nous renvoient à nos propres incertitudes, à ces moments d’inconfort qui parsèment l’existence. L’utilisation de l’aérographe et de l’encre légère et translucide qui est propre à cet instrument n’est pas fortuite. Le « brouillard » qui en résulte répond parfaitement au non lieu et au non être voulu par la peintre.
En 2007, Angèle Verret a obtenu le prix de la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec (Montérégie). On trouve ses oeuvres dans les collections du Musée national des beaux-arts du Québec, de Loto- Québec, du Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe, de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, de la Bibliothèque nationale du Canada ainsi que dans de nombreuses collections particulières au Québec, au Canada et en France.
Interrogation, lieu d’errance « où le corps se sent concerné mais décontenancé », l’oeuvre d’Angèle Verret demande à être revisitée. Une exposition à voir et… à revoir!
L’Agora de la danse offre gratuitement cette exposition à tous ceux que l’art contemporain québécois intéresse. On pourra profiter de l’occasion qui nous est offerte par cette exposition d’Angèle Verret au Laboratoire pour assister à un spectacle au Studio. À l’affiche : ProJet X de Chantal Lamirande (6 au 9 octobre, 20 $) et Nuit_Nacht_Notte de Jocelyne Montpetit (27 au 31 octobre, 26 $). Le Laboratoire, salle d’exposition de l’Agora de la danse, est situé au premier étage du 840 de la rue Cherrier et ouvre ses portes de 19 h 30 à 22 h les soirs de représentation au Studio
Exposition d’oeuvres récentes d’Angèle Verret
au Laboratoire de l’Agora de la danse
L’oeuvre d’Angèle Verret exerce sur celui qui la regarde une fascination, un pouvoir hypnotique, un envoûtement tel qu’il faut parfois se « secouer » physiquement pour s’en détacher. L’artiste ne s’en cache pas, sa démarche est faite de doute et d’incertitude. En cela, elle rejoint la fragilité du philosophe, sa quête d’équilibre et l’éternel questionnement qui lui est propre.
« Soupçon, suspicion, perplexité, irrésolution, scepticisme, tergiversation, indécision, controverse ou négation, c’est avec insistance que j’utilise ces termes, presque synonymes, mais qui, néanmoins, présentent tous une modulation de sens, un état d’insatisfaction et d’incomplétude. Il devient, dès lors, difficile de recevoir une réponse rassurante ou raisonnable de ce qui se donne à voir dans ma peinture, même si elle joue d’une certaine séduction. » Angèle Verret procède par touches successives dans la « déconstruction » d’un tableau, chacune des couches aériennes et diaphanes qui le composent efface la couche précédente sans toutefois nier son rôle de substrat. Ses toiles s’offrent à nous, étonnamment lumineuses et nuancées. Sous une apparente monochromie, la diversité des tons et la subtile palette de l’artiste nous renvoient à nos propres incertitudes, à ces moments d’inconfort qui parsèment l’existence. L’utilisation de l’aérographe et de l’encre légère et translucide qui est propre à cet instrument n’est pas fortuite. Le « brouillard » qui en résulte répond parfaitement au non lieu et au non être voulu par la peintre.
En 2007, Angèle Verret a obtenu le prix de la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec (Montérégie). On trouve ses oeuvres dans les collections du Musée national des beaux-arts du Québec, de Loto- Québec, du Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe, de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, de la Bibliothèque nationale du Canada ainsi que dans de nombreuses collections particulières au Québec, au Canada et en France.
Interrogation, lieu d’errance « où le corps se sent concerné mais décontenancé », l’oeuvre d’Angèle Verret demande à être revisitée. Une exposition à voir et… à revoir!
L’Agora de la danse offre gratuitement cette exposition à tous ceux que l’art contemporain québécois intéresse. On pourra profiter de l’occasion qui nous est offerte par cette exposition d’Angèle Verret au Laboratoire pour assister à un spectacle au Studio. À l’affiche : ProJet X de Chantal Lamirande (6 au 9 octobre, 20 $) et Nuit_Nacht_Notte de Jocelyne Montpetit (27 au 31 octobre, 26 $). Le Laboratoire, salle d’exposition de l’Agora de la danse, est situé au premier étage du 840 de la rue Cherrier et ouvre ses portes de 19 h 30 à 22 h les soirs de représentation au Studio