Investigations
Donald Weber et Larry Frolick, Michel Huneault, Virginie Rebetez, Ed Templeton, Doug Rickard, Don Hudson, Huger Foote, Louis Perreault, Bertien van Manen, JH Engström, Josée Schryer, Robert Frank
Exposition réfléchie par Charles-Frédérick Ouellet
Investigations approche le livre photographique comme médium de diffusion pour l’enquête judiciaire, l’exploration du paysage social et physique ou la quête personnelle. Réfléchissant à l’investigation comme processus créatif, l’exposition présente une douzaine de propositions sous forme de photographies, maquettes et livres consultables. Alors qu’ils entreprennent de rendre de façon visuelle des recherches qui tendent parfois vers un idéal d’objectivité et d’autres fois vers une perception subjective, les différents artistes dont les œuvres sont présentées adoptent des postures tant documentaires, anthropologiques que diaristiques – la photographie servant tantôt de pièce à conviction, tantôt de représentation d’une identité territoriale, ou de forme de réinterprétation du réel. L’ensemble des propositions se retrouve à l’intérieur d’un certain imaginaire du territoire nord-américain, marqué par de nombreuses histoires sociales, politiques et personnelles, vers lesquelles le livre photographique invite à voyager.
Emmanuelle Léonard
Pinel – Nicolet – SQ
‘institut psychiatrique à haute sécurité, l’école de police, le laboratoire de médecine légale : autant de lieux où le pouvoir est à l’œuvre dans l’exercice de la détention, de la formation ou de l’enquête. Pénétrant dans ces lieux difficiles d’accès, Emmanuelle Léonard cherche à identifier des signes qui révèlent l’ambiguïté de leur fonction, alors que sont appelés à y être observés autant le gardien, le policier ou le soigneur que le criminel et le patient. Avec une apparence d’objectivité qui se reflète dans la froideur des lieux, ses photographies présentent des scènes qui ont été construites en vue de faire se jouer des cas de simulation, d’étude ou d’enquête. Néanmoins dénués d’action ou de présence, ce sont les espaces eux-mêmes qui mettent en évidence la rencontre du réel et du fictif, par des indices d’une forme de surveillance qui apparaissent parmi les simulacres.
Née en 1971 à Montréal où elle vit, Emmanuelle Léonard détient un baccalauréat de l’Université Concordia et une maîtrise de l’Université du Québec à Montréal. Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Kunsthaus Dresden et au Neuer Berliner Kunstverein (Allemagne), à la Art Gallery of Ontario et à Mercer Union (Toronto), au Mois de la Photo à Montréal et à Optica (Montréal), à L’Œil de Poisson (Québec) et à Expression, Saint-Hyacinthe. L’artiste participe à la Triennale québécoise de 2011, à la Biennale de Montréal de 2014 et à l’exposition À Montréal, quand l’image rôde au Fresnoy (France), en 2013. Elle a effectué des résidences d’artistes à la Villa Arson (France), à la Fondation Christoph Mérian (Suisse) et à la Fondation finlandaise de résidences d’artistes (Finlande). Récipiendaire du Prix Pierre-Ayot en 2005, elle a été nominée pour Grange Prize en 2012, et finaliste du premier Prix en art actuel du Musée national des beaux-arts du Québec en 2013 et du Prix Louis-Comtois en 2014. Elle est sélectionnée pour le Programme d’arts des Forces canadiennes pour une résidence en 2017.
Investigations
Donald Weber et Larry Frolick, Michel Huneault, Virginie Rebetez, Ed Templeton, Doug Rickard, Don Hudson, Huger Foote, Louis Perreault, Bertien van Manen, JH Engström, Josée Schryer, Robert Frank
Exposition réfléchie par Charles-Frédérick Ouellet
Investigations approche le livre photographique comme médium de diffusion pour l’enquête judiciaire, l’exploration du paysage social et physique ou la quête personnelle. Réfléchissant à l’investigation comme processus créatif, l’exposition présente une douzaine de propositions sous forme de photographies, maquettes et livres consultables. Alors qu’ils entreprennent de rendre de façon visuelle des recherches qui tendent parfois vers un idéal d’objectivité et d’autres fois vers une perception subjective, les différents artistes dont les œuvres sont présentées adoptent des postures tant documentaires, anthropologiques que diaristiques – la photographie servant tantôt de pièce à conviction, tantôt de représentation d’une identité territoriale, ou de forme de réinterprétation du réel. L’ensemble des propositions se retrouve à l’intérieur d’un certain imaginaire du territoire nord-américain, marqué par de nombreuses histoires sociales, politiques et personnelles, vers lesquelles le livre photographique invite à voyager.
Emmanuelle Léonard
Pinel – Nicolet – SQ
‘institut psychiatrique à haute sécurité, l’école de police, le laboratoire de médecine légale : autant de lieux où le pouvoir est à l’œuvre dans l’exercice de la détention, de la formation ou de l’enquête. Pénétrant dans ces lieux difficiles d’accès, Emmanuelle Léonard cherche à identifier des signes qui révèlent l’ambiguïté de leur fonction, alors que sont appelés à y être observés autant le gardien, le policier ou le soigneur que le criminel et le patient. Avec une apparence d’objectivité qui se reflète dans la froideur des lieux, ses photographies présentent des scènes qui ont été construites en vue de faire se jouer des cas de simulation, d’étude ou d’enquête. Néanmoins dénués d’action ou de présence, ce sont les espaces eux-mêmes qui mettent en évidence la rencontre du réel et du fictif, par des indices d’une forme de surveillance qui apparaissent parmi les simulacres.
Née en 1971 à Montréal où elle vit, Emmanuelle Léonard détient un baccalauréat de l’Université Concordia et une maîtrise de l’Université du Québec à Montréal. Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Kunsthaus Dresden et au Neuer Berliner Kunstverein (Allemagne), à la Art Gallery of Ontario et à Mercer Union (Toronto), au Mois de la Photo à Montréal et à Optica (Montréal), à L’Œil de Poisson (Québec) et à Expression, Saint-Hyacinthe. L’artiste participe à la Triennale québécoise de 2011, à la Biennale de Montréal de 2014 et à l’exposition À Montréal, quand l’image rôde au Fresnoy (France), en 2013. Elle a effectué des résidences d’artistes à la Villa Arson (France), à la Fondation Christoph Mérian (Suisse) et à la Fondation finlandaise de résidences d’artistes (Finlande). Récipiendaire du Prix Pierre-Ayot en 2005, elle a été nominée pour Grange Prize en 2012, et finaliste du premier Prix en art actuel du Musée national des beaux-arts du Québec en 2013 et du Prix Louis-Comtois en 2014. Elle est sélectionnée pour le Programme d’arts des Forces canadiennes pour une résidence en 2017.
Québec (Québec) G1K 3P9
+1 418.640.2558 laboratoire