Inter, art actuel #127
RISQUES ET DÉRAPAGES 2/2
Risques et dérapages 2 et dossier sur Fountain de Marcel Duchamp
En kiosque le 22 septembre
Dans ce numéro il sera question de la suite du numéro 126 sur la riche thématique du risque et du dérapage. Aussi, un dossier spécial pour souligner le 100e anniversaire de Fountain attribuée à Duchamp où des spécialistes questionneront cette icone de l’art du XXe siècle. Incluant l’opuscule : Les nouvelles fables de FOUNTAIN 1917-2017 : Une chronologie établie par Michaël La Chance.
En avril 1917, une pièce de céramique, un urinoir, est déposée au Grand Central Palace, sur Lexington Avenue, afin de faire partie de l’exposition de la Société des artistes indépendants de New York. Elle est enregistrée sous le nom de R. Mutt. Malgré le principe de base de la Société, son absence de sélection, quelques membres du comité directeur contestent son statut d’œuvre d’art et l’objet n’est pas exposé le soir du vernissage. On apprend plus tard que R. Mutt serait un pseudo dont le prénom est Richard, que l’œuvre est intitulée Fountain, que l’adresse du mystérieux R. Mutt est celle de Louise Norton, une femme de lettres qui dirige Rogue, une revue d’avant-garde. Malgré ce dernier indice, il ne fait pas de doute pour la plupart des gens que l’auteur de cette provocation ne peut être nul autre que Marcel Duchamp, l’enfant terrible de la scène de l’art. Pourtant, il faudra attendre plusieurs années avant que celui-ci revendique Fountain et se décide à en produire des copies, l’original ayant disparu quelques jours après le scandale. Au début des années soixante, des galeristes se présentent à sa porte avec des urinoirs qu’ils lui demandent de signer. C’est que cet urinoir renversé, malgré sa disparition, ou plutôt parce qu’il a disparu, est l’une des œuvres les plus controversées du XXe siècle. Cent ans plus tard, il importe de revenir sur les « fables » de Fountain, sur la diversité des hypothèses et des scénarios qui entourent l’auteur (ou les auteur.e.s) de l’œuvre ainsi que sur les circonstances de sa création.
Inter, art actuel #127
RISQUES ET DÉRAPAGES 2/2
Risques et dérapages 2 et dossier sur Fountain de Marcel Duchamp
En kiosque le 22 septembre
Dans ce numéro il sera question de la suite du numéro 126 sur la riche thématique du risque et du dérapage. Aussi, un dossier spécial pour souligner le 100e anniversaire de Fountain attribuée à Duchamp où des spécialistes questionneront cette icone de l’art du XXe siècle. Incluant l’opuscule : Les nouvelles fables de FOUNTAIN 1917-2017 : Une chronologie établie par Michaël La Chance.
En avril 1917, une pièce de céramique, un urinoir, est déposée au Grand Central Palace, sur Lexington Avenue, afin de faire partie de l’exposition de la Société des artistes indépendants de New York. Elle est enregistrée sous le nom de R. Mutt. Malgré le principe de base de la Société, son absence de sélection, quelques membres du comité directeur contestent son statut d’œuvre d’art et l’objet n’est pas exposé le soir du vernissage. On apprend plus tard que R. Mutt serait un pseudo dont le prénom est Richard, que l’œuvre est intitulée Fountain, que l’adresse du mystérieux R. Mutt est celle de Louise Norton, une femme de lettres qui dirige Rogue, une revue d’avant-garde. Malgré ce dernier indice, il ne fait pas de doute pour la plupart des gens que l’auteur de cette provocation ne peut être nul autre que Marcel Duchamp, l’enfant terrible de la scène de l’art. Pourtant, il faudra attendre plusieurs années avant que celui-ci revendique Fountain et se décide à en produire des copies, l’original ayant disparu quelques jours après le scandale. Au début des années soixante, des galeristes se présentent à sa porte avec des urinoirs qu’ils lui demandent de signer. C’est que cet urinoir renversé, malgré sa disparition, ou plutôt parce qu’il a disparu, est l’une des œuvres les plus controversées du XXe siècle. Cent ans plus tard, il importe de revenir sur les « fables » de Fountain, sur la diversité des hypothèses et des scénarios qui entourent l’auteur (ou les auteur.e.s) de l’œuvre ainsi que sur les circonstances de sa création.
Québec (Québec) G1K 6M4