[Séquence] fait son entrée artistique en présentant, du 14 septembre au 24 novembre, le travail de Peter Flemming. L’exposition située dans l’espace galerie et les vitrines est une installation sonore électromécanique inspirée par le principe de résonance. Le résultat donne l’impression que l’ensemble a été fabriqué avec des moyens de fortune. La prémisse des recherches de Flemming est que tout possède une fréquence de résonance naturelle.
D’étranges haut-parleurs bricolés à partir de seaux, de tambours, de fenêtres récupérées et de bobines magnétiques, faites à la main, occupent la salle principale. Ces résonateurs fabriqués avec des objets trouvés amplifient le son produit par l’autre section de l’installation où une table de travail en contreplaqué sert de transducteur acoustique pour des cordes de piano activées électromagnétiquement et sur lesquelles se trouve un assemblage de « machines-performeurs ». Chacune exécute avec léthargie une tâche répétitive et participe à l’élaboration d’une bande sonore où se distinguent des harmoniques vibrantes, des crescendo subits et des battements arythmiques qui fluctuent sans cesse.
En plaçant les machines au cœur de l’exposition, Flemming ouvre un espace éphémère pour contempler les forces à l’œuvre dans notre environnement. L’exploration de la « magie » physique fondamentale de la résonance — présente dans les machines, les structures et les systèmes de tous les jours — révèle que nous sommes soumis aux lois matérielles qui sont fondamentalement mystérieuses et extérieures à notre volonté absolue. Cette « magie » fugace nous rappelle avec raison que nous n’avons pas la mainmise sur tout dans un monde numérico-technocratique où la maîtrise totale semble être un objectif.
PETER FLEMMING
Actif dans le milieu de l’art depuis une dizaine d’années, Peter Flemming conçoit des machines qui évoquent l’art populaire. Dans son atelier, il invente des machines artisanales électroniques et bricole intensivement en suivant son intuition. Il se consacre actuellement à une série d’expériences sur la résonance qu’il explore par l’entremise du son, de matériaux activés électromagnétiquement, de performeurs mécaniques et de dispositifs d’amplification fabriqués à la main. Parmi les œuvres qu’il a réalisées au cours de sa carrière, mentionnons des machines paresseuses, des œuvres d’art mues par l’énergie solaire et des automates qui exécutent un mouvement à répétition produisant un effet hypnotique. Flemming a souvent exposé à l’étranger décrochant ainsi de nombreuses bourses, a obtenu une multitude de prix et a participé à de nombreuses résidences d’artiste.
À l’occasion, il écrit et conçoit des expositions. Il a rédigé des textes d’exposition pour d’autres artistes, présenté des communications lors de conférences, organisé des événements et mis sur pied des cycles de conférences. Il siège aux conseils d’administration de plusieurs organismes culturels. Diplômé de l’Ontario College of Art et du Nova Scotia College of Art and Design, Flemming vit à Montréal où il enseigne l’électronique aux artistes à l’Université Concordia.
[Séquence] fait son entrée artistique en présentant, du 14 septembre au 24 novembre, le travail de Peter Flemming. L’exposition située dans l’espace galerie et les vitrines est une installation sonore électromécanique inspirée par le principe de résonance. Le résultat donne l’impression que l’ensemble a été fabriqué avec des moyens de fortune. La prémisse des recherches de Flemming est que tout possède une fréquence de résonance naturelle.
D’étranges haut-parleurs bricolés à partir de seaux, de tambours, de fenêtres récupérées et de bobines magnétiques, faites à la main, occupent la salle principale. Ces résonateurs fabriqués avec des objets trouvés amplifient le son produit par l’autre section de l’installation où une table de travail en contreplaqué sert de transducteur acoustique pour des cordes de piano activées électromagnétiquement et sur lesquelles se trouve un assemblage de « machines-performeurs ». Chacune exécute avec léthargie une tâche répétitive et participe à l’élaboration d’une bande sonore où se distinguent des harmoniques vibrantes, des crescendo subits et des battements arythmiques qui fluctuent sans cesse.
En plaçant les machines au cœur de l’exposition, Flemming ouvre un espace éphémère pour contempler les forces à l’œuvre dans notre environnement. L’exploration de la « magie » physique fondamentale de la résonance — présente dans les machines, les structures et les systèmes de tous les jours — révèle que nous sommes soumis aux lois matérielles qui sont fondamentalement mystérieuses et extérieures à notre volonté absolue. Cette « magie » fugace nous rappelle avec raison que nous n’avons pas la mainmise sur tout dans un monde numérico-technocratique où la maîtrise totale semble être un objectif.
PETER FLEMMING
Actif dans le milieu de l’art depuis une dizaine d’années, Peter Flemming conçoit des machines qui évoquent l’art populaire. Dans son atelier, il invente des machines artisanales électroniques et bricole intensivement en suivant son intuition. Il se consacre actuellement à une série d’expériences sur la résonance qu’il explore par l’entremise du son, de matériaux activés électromagnétiquement, de performeurs mécaniques et de dispositifs d’amplification fabriqués à la main. Parmi les œuvres qu’il a réalisées au cours de sa carrière, mentionnons des machines paresseuses, des œuvres d’art mues par l’énergie solaire et des automates qui exécutent un mouvement à répétition produisant un effet hypnotique. Flemming a souvent exposé à l’étranger décrochant ainsi de nombreuses bourses, a obtenu une multitude de prix et a participé à de nombreuses résidences d’artiste.
À l’occasion, il écrit et conçoit des expositions. Il a rédigé des textes d’exposition pour d’autres artistes, présenté des communications lors de conférences, organisé des événements et mis sur pied des cycles de conférences. Il siège aux conseils d’administration de plusieurs organismes culturels. Diplômé de l’Ontario College of Art et du Nova Scotia College of Art and Design, Flemming vit à Montréal où il enseigne l’électronique aux artistes à l’Université Concordia.