Le Mouvement pour les arts et les lettres (M.A.L.) demande au gouvernement fédéral de rétablir d’urgence les programmes de promotion internationale de la culture canadienne abolis en 2008.
Cette requête survient alors qu’une étude de la Conférence internationale des arts de la scène (CINARS) rendue publique ce matin démontre à quel point la décision du gouvernement fédéral d’abolir les programmes d’aide aux tournées à l’étranger (PromArt et Routes commerciales) a été dramatique pour les compagnies artistiques canadiennes et pour la présence du Canada dans les circuits internationaux de diffusion.
Deux ans après cette décision, l’étude a permis d’établir qu’environ 175 tournées et plus de 1600 représentations auraient été annulées à la suite de cette décision. Les volets spécifiques de ces programmes visés par l’étude disposaient de crédits de 5,4 millions de dollars avant leur abolition, mais leur disparition a eu pour effet de priver les compagnies artistiques canadiennes de plus de 15,8 millions de dollars en revenus autonomes (billetterie, commandites, etc.).
« Par sa décision, le gouvernement a provoqué des pertes d’emplois, fragilisé la situation financière de plusieurs dizaines de compagnies artistiques et privé les compagnies et les artistes canadiens de l’un de leurs principaux moyens de diffusion dans les marchés étrangers, contribuant ainsi à la marginalisation de la culture canadienne sur la scène internationale », a déclaré l’écrivain Stanley Péan au nom du Mouvement. « Rien dans cette décision ne semble rationnel. Deux ans plus tard, il est urgent que le gouvernement fédéral reconnaisse son erreur et remette en place des programmes ».
Si les mesures compensatoires du gouvernement du Québec ont permis d’atténuer ces impacts pour les artistes et les compagnies québécoises, le M.A.L. estime qu’il n’est pas normal que le financement public des arts et des lettres au Québec soit détourné de ses objectifs prioritaires de soutien à la création pour compenser des compressions fédérales. Pour le gouvernement du Québec, l’abolition de ces programmes a pris la forme d’un transfert de responsabilités sans compensation financière. « Le gouvernement du Québec reconnaît l’importance de ces mesures pour le rayonnement de nos artistes et de nos compagnies dans le monde et a dû agir pour limiter les dégâts », a terminé M. Péan.
Ce jeudi, 4 novembre 2010, des représentants du Mouvement pour les arts et les lettres prendront part à la deuxième Journée des arts organisée par la Coalition canadienne des arts sur la Colline parlementaire, à Ottawa. À cette occasion, le M.A.L. entend revenir sur les résultats de l’étude CINARS auprès des élus fédéraux.
À propos du M.A.L.
Le Mouvement pour les arts et les lettres regroupe sept organisations nationales et treize conseils régionaux de la culture du secteur des arts et des lettres, qui représentent des milliers d’artistes professionnels, écrivains et travailleurs culturels. Le M.A.L. regroupe les organisations suivantes : Conseil québécois de la musique, Conseil des métiers d’art du Québec, Conseil québécois des arts médiatiques, Regroupement québécois de la danse, Union des écrivaines et des écrivains québécois, Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec, En Piste – le regroupement national des arts du cirque, Treize conseils régionaux de la culture : Conseil de développement culturel du Centre-du-Québec, Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue, Conseil de la Culture du Bas-Saint-Laurent, Conseil de la culture de l’Estrie, Conseil de la culture de la Gaspésie, Conseil de la culture des Laurentides, Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches, Conseil de la Culture et des Communications de la Mauricie, Conseil montérégien de la culture et des communications, Conseil régional de la culture et des communications de la Côte-Nord, Conseil régional de la culture de l’Outaouais, Conseil Culturel Régional Saguenay – Lac- St-Jean, Culture Lanaudière.
Le Mouvement pour les arts et les lettres (M.A.L.) demande au gouvernement fédéral de rétablir d’urgence les programmes de promotion internationale de la culture canadienne abolis en 2008.
Cette requête survient alors qu’une étude de la Conférence internationale des arts de la scène (CINARS) rendue publique ce matin démontre à quel point la décision du gouvernement fédéral d’abolir les programmes d’aide aux tournées à l’étranger (PromArt et Routes commerciales) a été dramatique pour les compagnies artistiques canadiennes et pour la présence du Canada dans les circuits internationaux de diffusion.
Deux ans après cette décision, l’étude a permis d’établir qu’environ 175 tournées et plus de 1600 représentations auraient été annulées à la suite de cette décision. Les volets spécifiques de ces programmes visés par l’étude disposaient de crédits de 5,4 millions de dollars avant leur abolition, mais leur disparition a eu pour effet de priver les compagnies artistiques canadiennes de plus de 15,8 millions de dollars en revenus autonomes (billetterie, commandites, etc.).
« Par sa décision, le gouvernement a provoqué des pertes d’emplois, fragilisé la situation financière de plusieurs dizaines de compagnies artistiques et privé les compagnies et les artistes canadiens de l’un de leurs principaux moyens de diffusion dans les marchés étrangers, contribuant ainsi à la marginalisation de la culture canadienne sur la scène internationale », a déclaré l’écrivain Stanley Péan au nom du Mouvement. « Rien dans cette décision ne semble rationnel. Deux ans plus tard, il est urgent que le gouvernement fédéral reconnaisse son erreur et remette en place des programmes ».
Si les mesures compensatoires du gouvernement du Québec ont permis d’atténuer ces impacts pour les artistes et les compagnies québécoises, le M.A.L. estime qu’il n’est pas normal que le financement public des arts et des lettres au Québec soit détourné de ses objectifs prioritaires de soutien à la création pour compenser des compressions fédérales. Pour le gouvernement du Québec, l’abolition de ces programmes a pris la forme d’un transfert de responsabilités sans compensation financière. « Le gouvernement du Québec reconnaît l’importance de ces mesures pour le rayonnement de nos artistes et de nos compagnies dans le monde et a dû agir pour limiter les dégâts », a terminé M. Péan.
Ce jeudi, 4 novembre 2010, des représentants du Mouvement pour les arts et les lettres prendront part à la deuxième Journée des arts organisée par la Coalition canadienne des arts sur la Colline parlementaire, à Ottawa. À cette occasion, le M.A.L. entend revenir sur les résultats de l’étude CINARS auprès des élus fédéraux.
À propos du M.A.L.
Le Mouvement pour les arts et les lettres regroupe sept organisations nationales et treize conseils régionaux de la culture du secteur des arts et des lettres, qui représentent des milliers d’artistes professionnels, écrivains et travailleurs culturels. Le M.A.L. regroupe les organisations suivantes : Conseil québécois de la musique, Conseil des métiers d’art du Québec, Conseil québécois des arts médiatiques, Regroupement québécois de la danse, Union des écrivaines et des écrivains québécois, Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec, En Piste – le regroupement national des arts du cirque, Treize conseils régionaux de la culture : Conseil de développement culturel du Centre-du-Québec, Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue, Conseil de la Culture du Bas-Saint-Laurent, Conseil de la culture de l’Estrie, Conseil de la culture de la Gaspésie, Conseil de la culture des Laurentides, Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches, Conseil de la Culture et des Communications de la Mauricie, Conseil montérégien de la culture et des communications, Conseil régional de la culture et des communications de la Côte-Nord, Conseil régional de la culture de l’Outaouais, Conseil Culturel Régional Saguenay – Lac- St-Jean, Culture Lanaudière.