Celia Perrin Sidarous, Three Stone Lions, 2014 (détail)
installation, cloison et plateforme de gypse

Ignition 10, vernissage le mercredi 30 avril à 17h30 à la Galerie Leonard et Bina Ellen

 

 DAVID ARSENEAU
CANDICE DAVIES
COLLEEN HESLIN
JENNIFER LUPIEN
TIMOTHÉE MESSEILLER
CELIA PERRIN SIDAROUS
LES RAMSAY
DANA SAMUEL
 
Projets sélectionnés par Iliana Antonova et Michèle Thériault
La critique et commissaire indépendante Iliana Antonova ainsi que Michèle Thériault, directrice de la galerie, ont sélectionné les huit artistes qui prendront part à la dixième édition d’IGNITION.
Le tableau de David Arseneau, intitulé Items and Weapons from Friday the 13th Part 1 to Part 12,réunit en un seul plan visuel les transformations historiques des objets qui apparaissent dans les films en question. L’œuvre devient une chronologie des changements technologiques et tient lieu d’archive de l’iconographie propre à la culture populaire. Le travail de Celia Perrin Sidarous constitue un catalogue personnalisé de matériaux familiers. L’œuvre, qui repose sur des installations scénographiques, se déploie méthodologiquement dans l’espace au-delà de la frontière de l’image.
 
Candice Davies propose des interventions architecturales presque invisibles en plaçant dans la galerie des répliques sculpturales de ces objets utilitaires que sont les plaques murales de prises de courant. L’œuvre de Jennifer Lupien, Plinthe, attire l’attention sur la banalité spatiale par le recours à la perturbation. Lupien modifie l’environnement construit en embellissant l’ornementation existante, dans le but d’éclairer les perceptions du regardeur.
 
Les toiles monochromes de Colleen Heslin sont composées de fibres domestiques jetées au rebut qu’elle a transformées par des expérimentations avec diverses techniques de teinture et d’artisanat. Les compositions qui en résultent oblitèrent subtilement l’histoire du tissu des vêtements. In-Betweeness, projet à caractère satirique de Timothée Messeiller, interroge la fonction des objets du quotidien par des modifications minimales absurdes. Messeiller recueille des matériaux jetés et en transforme la vocation, rendant ainsi obsolète leur fonctionnalité première. Les Ramsay effectue des collages de matériaux tout faits qu’il s’approprie afin de produire de nouveaux objets. Par des similitudes esthétiques, les extensions sculpturales de Ramsay suscitent des trames narratives inattendues en relation avec ses tableaux muraux.
 
Inspiré de Laszlo Moholy-Nagy, le projet de Dana Samuel est une interprétation des Tableaux téléphonés (1923) de cet artiste constructiviste. Dans cette réitération, cinq compositions sonores et illustrations graphiques en vinyle effectuent une médiation du procédé employé par Moholy-Nagy consistant à communiquer les paramètres de production graphique de ses œuvres sans fournir d’éléments visuels.
 
ACTIVITÉ
RENCONTRE AVEC LES ARTISTES
Le mercredi le 30 avril, 16 h 30
À la Galerie
ENTRÉE LIBR
 
 

 

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