Hugo Nadeau, Nous Aurons Noranda, 2015.

Hugo Nadeau, Mathieu Cardin et Myriam Jacob-Allard, vernissage le vendredi 13 mars à 19h à L’Écart

Nous Aurons Noranda
HUGO NADEAU MONTRÉAL

Libre acteur des arts visuels et médiatiques, de la performance et de la poésie, Hugo Nadeau développe des projets conceptuels qui imitent la façon dont se structurent les institutions et les sociétés. Se considérant comme un artisan des nouvelles technologies, il utilise la complexité et l’abondance pour transformer les lieux. Pour son exposition à L’Écart, l’artiste invite le spectateur à faire l’essai de son jeu vidéo Nous Aurons. Ce projet d’anticipation concrétise la totalité des catastrophes écologiques, biologiques et technologiques à portée du nord-est des États-Unis et du Canada, dont les prévisions nous maintiennent dans une culture de la crise. Cette fouille artistique dans l’humanité de demain prend la forme d’une installation rassemblant image numérique, vidéo, art audio et musique expérimentale. Misant sur l’anarchisme comme chemin d’égalité, d’entraide, d’autogestion et de réelle démocratie, Nous Aurons appelle à vivre un contexte social idéal et réparateur au cœur d’une dystopie.

Originaire de Saint-Zacharie en Chaudière-Appalaches, Hugo Nadeau vit et travaille à Montréal. Il est détenteur d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval (2014). Son travail a été présenté dans le cadre de plusieurs expositions solos et collectives, notamment au Lieu (2014), à L’Œil de poisson (2014) et au Lobe (2013). Notons sa participation à de nombreux évènements en performance, entre autres à la Galerie Vermelho au Brésil (2014) et à la Galerie Backlit en Angleterre (2012).

Conception musicale : Antonio de Braga
Conception sonore : Fred Lebrasseur
http://www.lecart.org/nadeau_03_15.asp
 


La Facticerie
MATHIEU CARDIN MONTRÉAL

Mathieu Cardin crée des espaces narratifs et des situations incongrues par la mise en scène d’objets manufacturés et fabriqués. La confrontation entre le naturel et l’artifice se trouve au centre de sa pratique et se manifeste à travers la sculpture et l’installation. Sa démarche conceptuelle se définit par une approche ludique et espiègle où l’accumulation et la déconstruction se côtoient dans un univers à l’imagerie absurde. Les lieux transformés prennent la forme d’un laboratoire qui positionne la fiction en simultané avec la réalité. Ses installations nous montrent l’envers du décor, là où le spectateur n’est habituellement pas invité. L’artiste présente à L’Écart La Facticerie, une installation immersive qui ne prétend à rien d’autre qu’à sa propre nature. L’espace galerie est converti en bureau et, malgré un visuel qui suggère le contraire, aucun service n’y est offert. À travers une esthétique sobre et dépouillée, oscillant entre le vrai et le faux, La Facticerie est un hommage aux mensonges et à la tromperie.

Originaire de Gatineau, Mathieu Cardin vit et travaille à Montréal. Il est détenteur d’une maitrise en arts visuels de l’Université Concordia (2014) et d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec en Outaouais (2008). Il a notamment exposé son travail en solo au Centre d’exposition L’Imagier (2014), au Centre Regart (2014) et en duo à Axenéo7 (2009). Son travail sera présenté à la Galerie B-312 en 2016 et à CIRCA en 2017. Lauréat du programme d’échange entre La Chambre Blanche et Rad’Art, il effectuera une résidence de six semaines dans le centre d’artiste italien en juin 2015.

http://www.lecart.org/cardin_03_15.asp

 

 

 

Maman(s)
MYRIAM JACOB-ALLARD MONTRÉAL

Le projet d’exposition Maman(s) s’intéresse aux relations mères-filles et porte une réflexion sur la notion d’idéalisation de « la Bonne Mère » dans un contexte québécois. Par la vidéo Maman, ne t’en fais pas, l’artiste se réapproprie dans un état d’impassibilité cette chanson country composée par Marie King en personnifiant à la fois la mère et la fille. Des affiches lumineuses en carton présentent quant à elles de petits récits qui évoquent l’idée des mères imparfaites ou ordinaires. Au moyen du clignotement en boucle, ces citations interagissent entre elles et créent des rythmes irréguliers. Ces deux œuvres sont donc mises en relation par l’utilisation de textes et d’imageries populaires et créent un espace où les histoires personnelles deviennent collectives et où l’ordinaire se confond au spectaculaire.

Originaire de Val-d’Or, Myriam Jacob-Allard vit et travaille à Montréal. Elle est titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2014) et d’un baccalauréat du programme Studio Arts de l’Université Concordia (2009). Elle a participé à plusieurs expositions collectives et à différents festivals au Canada, en Europe et en Amérique du Sud. Elle a notamment exposé son travail en solo au Centre d’exposition L’Imagier (2015), au Centre Skol (2014) et à la Galerie de l’UQÀM (2014).
http://www.lecart.org/jacob_allard_03_15.asp
 

 

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