L’Atelier Circulaire présente Hôtel des brumes, une installation de l’artiste Suzanne FerlandL, inspirée du recueil de nouvelles de Christiane Lahaie.
Inspirée par un passage du roman de Christiane Lahaie, l’artiste Suzanne FerlandL nous propose de nous plonger dans l’univers de l’Hôtel des brumes, par une mise en espace du livre et de son paysage. À la fois installation et livre d’artiste, l’œuvre est composée d’une série de 17 petits lits livres, soit 17 chapitres uniques contenant chacun une nouvelle, une gravure et une pierre sculptée.
Comme avec l’hôtel imaginé par Christiane Lahaie, hôtel qui s’est détaché un jour du continent et dérive arrimé à son morceau de grève, l’artiste nous propose ici de visiter un monde parallèle. Pénétrer dans cet espace, c’est s’imprégner d’une atmosphère où le spectateur a la possibilité de se réapproprier un territoire intime, douloureux ou apaisant.
Pour l’artiste, la question de la création s’applique à celle du temps, de l’être, de la perception et de la mémoire. Il s’agit donc d’une œuvre évolutive qui se transforme grâce à la participation des spectateurs.
Lors du vernissage, le 7 septembre 2012, l’auteure Christiane Lahaie fera la lecture d’une nouvelle de son livre, Hôtel des brumes. Après la lecture, les visiteurs seront invités à laisser un rouleau de mémoire marqué du nom de la personne qui aura habité leurs pensées durant ou suite à la lecture. Le nom sera inscrit sur une bande de papier qui sera roulée, collée et ficelée de fil bleu, de manière à préserver le secret.Ces rouleaux s’insèreront dans les futurs collages des expositions à venir d’Hôtel des brumes.
«Le long de la bande de terre qui enserre l’hôtel des brumes reposent des millions de galets multicolores. De petites pierres érodées par les embruns. Le patron dit que sous chacune d’elles se cache un secret, un amour qui n’a pas eu lieu, une parole tue, un aveu jamais prononcé ou une promesse à tenir. Nul n’osa révéler à Hans Siemens que c’était un mensonge, une simple boutade destinée à distraire les clients, de sorte que le jeune homme entreprit de retourner tous ces cailloux dépolis. De scruter chacun d’eux. Comme s’il espérait retrouver quelque chose qu’il aurait égaré, un siècle plus tôt, dans une autre vie, sous les traits d’un Sioux ou d’un Maori.»
Extrait du texte Chambre 24, Hôtel des brumes de l’auteure, Christiane Lahaie.
Suzanne FerlandL vit et travaille à Sainte-Thérèse, dans les Basses-Laurentides. Artiste multidisciplinaire, elle explore et agence autant la sculpture que la gravure et la peinture. Elle a participé depuis dix ans à plus d’une vingtaine d’expositions collectives et individuelles et ses œuvres se retrouvent au sein de collections privées et publiques. Artiste impliquée au sein de plusieurs centres d’artistes, elle est l’initiatrice de SENTIER ART3, un événement d’art public en nature réalisé en partenariat avec le Parc régional Bois de Belle-Rivière (Mirabel) et le Musée d’art contemporain des Laurentides
Christiane Lahaie est une nouvellière, romancière, poète et essayiste québécoise né à Québec en 1960.Elle détient un baccalauréat en littérature anglaise de l’Université McGill et une maîtrise en littérature française de l’Université Laval. En 1992, elle obtient un doctorat en littérature québécoise à l’Université Laval. Professeure de création littéraire à l’Université de Sherbrooke, Christiane Lahaie s’intéresse particulièrement à la spatialisation dans le texte nouvellier. Membre du Centre Aude d’étude sur la nouvelle (CAEN), elle a été directrice du Centre Anne-Hébert et de la revue Les Cahiers d’Anne Hébert. Christiane Lahaie a reçu le Grand Prix du livre 2004 de la ville de Sherbrooke, dans le volet « fiction », pour Hôtel des brumes.
L’Atelier Circulaire présente Hôtel des brumes, une installation de l’artiste Suzanne FerlandL, inspirée du recueil de nouvelles de Christiane Lahaie.
Inspirée par un passage du roman de Christiane Lahaie, l’artiste Suzanne FerlandL nous propose de nous plonger dans l’univers de l’Hôtel des brumes, par une mise en espace du livre et de son paysage. À la fois installation et livre d’artiste, l’œuvre est composée d’une série de 17 petits lits livres, soit 17 chapitres uniques contenant chacun une nouvelle, une gravure et une pierre sculptée.
Comme avec l’hôtel imaginé par Christiane Lahaie, hôtel qui s’est détaché un jour du continent et dérive arrimé à son morceau de grève, l’artiste nous propose ici de visiter un monde parallèle. Pénétrer dans cet espace, c’est s’imprégner d’une atmosphère où le spectateur a la possibilité de se réapproprier un territoire intime, douloureux ou apaisant.
Pour l’artiste, la question de la création s’applique à celle du temps, de l’être, de la perception et de la mémoire. Il s’agit donc d’une œuvre évolutive qui se transforme grâce à la participation des spectateurs.
Lors du vernissage, le 7 septembre 2012, l’auteure Christiane Lahaie fera la lecture d’une nouvelle de son livre, Hôtel des brumes. Après la lecture, les visiteurs seront invités à laisser un rouleau de mémoire marqué du nom de la personne qui aura habité leurs pensées durant ou suite à la lecture. Le nom sera inscrit sur une bande de papier qui sera roulée, collée et ficelée de fil bleu, de manière à préserver le secret.Ces rouleaux s’insèreront dans les futurs collages des expositions à venir d’Hôtel des brumes.
«Le long de la bande de terre qui enserre l’hôtel des brumes reposent des millions de galets multicolores. De petites pierres érodées par les embruns. Le patron dit que sous chacune d’elles se cache un secret, un amour qui n’a pas eu lieu, une parole tue, un aveu jamais prononcé ou une promesse à tenir. Nul n’osa révéler à Hans Siemens que c’était un mensonge, une simple boutade destinée à distraire les clients, de sorte que le jeune homme entreprit de retourner tous ces cailloux dépolis. De scruter chacun d’eux. Comme s’il espérait retrouver quelque chose qu’il aurait égaré, un siècle plus tôt, dans une autre vie, sous les traits d’un Sioux ou d’un Maori.»
Extrait du texte Chambre 24, Hôtel des brumes de l’auteure, Christiane Lahaie.
Suzanne FerlandL vit et travaille à Sainte-Thérèse, dans les Basses-Laurentides. Artiste multidisciplinaire, elle explore et agence autant la sculpture que la gravure et la peinture. Elle a participé depuis dix ans à plus d’une vingtaine d’expositions collectives et individuelles et ses œuvres se retrouvent au sein de collections privées et publiques. Artiste impliquée au sein de plusieurs centres d’artistes, elle est l’initiatrice de SENTIER ART3, un événement d’art public en nature réalisé en partenariat avec le Parc régional Bois de Belle-Rivière (Mirabel) et le Musée d’art contemporain des Laurentides
Christiane Lahaie est une nouvellière, romancière, poète et essayiste québécoise né à Québec en 1960.Elle détient un baccalauréat en littérature anglaise de l’Université McGill et une maîtrise en littérature française de l’Université Laval. En 1992, elle obtient un doctorat en littérature québécoise à l’Université Laval. Professeure de création littéraire à l’Université de Sherbrooke, Christiane Lahaie s’intéresse particulièrement à la spatialisation dans le texte nouvellier. Membre du Centre Aude d’étude sur la nouvelle (CAEN), elle a été directrice du Centre Anne-Hébert et de la revue Les Cahiers d’Anne Hébert. Christiane Lahaie a reçu le Grand Prix du livre 2004 de la ville de Sherbrooke, dans le volet « fiction », pour Hôtel des brumes.
Montréal (Québec) H2T 3B2