Adrian Norvid
vernissage le 19 février à 15 h
Adrian Norvid présente, dans le cadre de l’exposition Hodgepodge Lodge, un travail de dessin aussi rigoureux que fantasque. Une accumulation d’objets dessinés, tous formats confondus, recouvrent les murs des deux salles de la galerie. L’ensemble rallie certains des motifs caractéristiques de la culture populaire des années 60 et 70 à d’autres qui rappellent les normes esthétiques qui prévalaient entre le 17e et le 19e siècle. – Le spectateur entre dans un environnement presque bédéisé où il expérimente un éclatement des genres et une collision entre les époques, jusqu’à ce qu’il prenne acte de la minutie avec laquelle Adrian Norvid a composé l’ensemble. Malgré un véritable effet de débordement, dû autant à la démesure de l’installation qu’à l’hétérogénéité de l’iconographie, les images s’interpellent jusqu’à créer un monde en soi, à la fois drôle et tragique, à l’image du comte Buggerall, personnage né de l’imagination de l’artiste, qui apparaît ici et là, perdu dans ce monde d’images, mais pas déconcerté, seulement intrigué, curieux, circonspect. Ce monde pour le moins surprenant que l’exposition préfigure, et dont le comte Buggerall est peut-être l’admoniteur, connaît-il une logique? Ou bien est-il le fruit du hasard? Chose certaine, cette forme d’incertitude appartient en quelque sorte à une stratégie qui répond au désir qu’a l’artiste de créer un monde déroutant dans lequel pourra se perdre le spectateur en quête d’un boulversement à la fois visuel et conceptuel, mais dans lequel il pourra aussi reconnaître quelque chose des téléscopages qui trament sa propre vie.
Adrian Norvid
vernissage le 19 février à 15 h
Adrian Norvid présente, dans le cadre de l’exposition Hodgepodge Lodge, un travail de dessin aussi rigoureux que fantasque. Une accumulation d’objets dessinés, tous formats confondus, recouvrent les murs des deux salles de la galerie. L’ensemble rallie certains des motifs caractéristiques de la culture populaire des années 60 et 70 à d’autres qui rappellent les normes esthétiques qui prévalaient entre le 17e et le 19e siècle. – Le spectateur entre dans un environnement presque bédéisé où il expérimente un éclatement des genres et une collision entre les époques, jusqu’à ce qu’il prenne acte de la minutie avec laquelle Adrian Norvid a composé l’ensemble. Malgré un véritable effet de débordement, dû autant à la démesure de l’installation qu’à l’hétérogénéité de l’iconographie, les images s’interpellent jusqu’à créer un monde en soi, à la fois drôle et tragique, à l’image du comte Buggerall, personnage né de l’imagination de l’artiste, qui apparaît ici et là, perdu dans ce monde d’images, mais pas déconcerté, seulement intrigué, curieux, circonspect. Ce monde pour le moins surprenant que l’exposition préfigure, et dont le comte Buggerall est peut-être l’admoniteur, connaît-il une logique? Ou bien est-il le fruit du hasard? Chose certaine, cette forme d’incertitude appartient en quelque sorte à une stratégie qui répond au désir qu’a l’artiste de créer un monde déroutant dans lequel pourra se perdre le spectateur en quête d’un boulversement à la fois visuel et conceptuel, mais dans lequel il pourra aussi reconnaître quelque chose des téléscopages qui trament sa propre vie.
Montréal (Québec) H3B 1A2