GUILLAUME BOUDRIAS-PLOUFFE
PAS D’CHICANE DANS MA CABANE !
Alliant sculpture, installation, vidéo et performance, Guillaume Boudrias-Plouffe explore l’interaction entre la mémoire et la culture, la transformation et la transmission du vernaculaire et des traditions. Son exposition Pas d’chicane dans ma cabane ! divise la grande salle de la Galerie B-312 en plusieurs stations où des souvenirs et des expressions liés à ses grands-parents se déclinent en images, en objets et en séquences vidéo. Indissociables de son expérience personnelle familiale, les œuvres révèlent en même temps leur appartenance à un patrimoine culturel global et partagé par une plus large communauté, d’où cette impression de familiarité et de distance qui s’en dégage.—Dans ses œuvres, Guillaume Boudrias-Plouffe se réapproprie une grande variété d’artefacts culturels : des objets décoratifs qui ont disparu du quotidien, des meubles désuets, voire de mauvais goût, condamnés au statut d’antiquité kitsch, des comptines et des dictons issus de la langue populaire, des pratiques archaïques comme le fléchage. L’artiste redonne vie à ces artefacts en effectuant des interventions plastiques d’apparence ludique et des combinaisons d’objets et de paroles inattendues.—Par l’intermédiaire des médias sociaux, Internet s’avère une forme imposante de diffusion. Sur cette plate-forme, le partage viral de manifestations culturelles ou la propagation de mèmes (éléments culturels transmis par imitation) est à la fois rapide et global, mais souvent éphémère. Au-delà des phénomènes culturels passagers, le travail de Guillaume Boudrias-Plouffe rappelle la richesse et le potentiel créatif de notre « code génétique culturel » profond, celui qui se transmet de génération en génération.
Artiste multidisciplinaire, Guillaume Boudrias-Plouffe vit et travaille à Longueuil. Il a présenté son travail dans le cadre de performances, d’expositions individuelles et collectives au Canada et en France, notamment à axenéo7 (Hull, 2012), au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire (2012). Suite à un échange avec l’École des beaux-arts de Bordeaux, il a complété son baccalauréat à l’Université Concordia (2009) ainsi qu’une maîtrise en arts visuels de l’Université d’Ottawa (2012). Il est récipiendaire du Prix Joseph-S.-Stauffer 2012 du Conseil des arts du Canada. En 2014, il présentera une performance à Dare-Dare et une exposition au Centre culturel franco-manitobain (Winnipeg). Il sera également artiste en résidence au 3e impérial (Granby).
astroclown.net
MARIANNE PON-LAYUS
LES PETITES FILLES TE DÉTESTENT
L’artiste peintre Marianne Pon-Layus présente dans la petite salle de la Galerie B-312 Les petites filles te détestent, une exposition rassemblant six toiles horizontales de grand format. Dans ces fresques, l’artiste se représente incarnant une variété de personnages. En apportant de fines variations à chacune de ses autoreprésentations, l’artiste s’éloigne du simple autoportrait pour se multiplier en une série d’avatars. Une trame narrative prend forme, que vient distraire cette galerie de personnages aux caractères troublants par trop de ressemblances.—D’une toile à l’autre, la peintre varie les médiums et les techniques, travaille le motif, intègre de l’écriture et de la tapisserie. Les poses des personnages et les compositions de certains tableaux suggèrent des références à d’autres courants de la peinture, dont le réalisme socialiste soviétique. L’intégration d’aspects décoratifs et la palette de couleurs vives engendrent un contraste avec la présence d’outils et d’armes. Une tension s’installe.—Dans une perspective féministe, Marianne Pon-Layus remet en question dans ses œuvres les rôles féminins stéréotypiques tels qu’on les retrouve encore trop souvent au cinéma et dans la culture de masse. Loin d’être passives ou fragiles, les protagonistes qu’elle peint se situent dans le feu de l’action et paraissent capables de brutalité. Entre naïveté et perversité, Les petites filles révèle un univers grinçant, à la fois attrayant et repoussant.
Marianne Pon-Layus détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2012). Elle obtenait en 2011 la Bourse du Fonds des professeurs de l’École des arts visuels et médiatiques de la Fondation de l’UQAM. Elle a présenté son travail dans le cadre d’expositions individuelles entre autres à la Galerie Lilian Rodriguez (2012) et à la Galerie YellowFishArt (2013). Elle a participé à plusieurs expositions collectives à Montréal, notamment chez Art Mûr (2012) et à la Maison de la culture Maisonneuve (2009). En 2014, elle présentera son exposition Mauvais genre à la Maison de la culture Frontenac.
La Galerie B-312 remercie ses membres et donateurs, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts de Montréal, le Conseil des Arts du Canada et la Société de développement économique de Ville-Marie.
Guillaume Boudrias-Plouffe remercie le Conseil des Arts de Longueuil pour son soutien financier, ainsi que Rita et Fernand Plouffe, Marie-Berthe Lanoix (flécheuse), Albert Rochon (plâtrier), Véronique Guitard (performeuse), Emeline, Léo et Émilie.
Textes de Mathieu Ménard.
GUILLAUME BOUDRIAS-PLOUFFE
PAS D’CHICANE DANS MA CABANE !
Alliant sculpture, installation, vidéo et performance, Guillaume Boudrias-Plouffe explore l’interaction entre la mémoire et la culture, la transformation et la transmission du vernaculaire et des traditions. Son exposition Pas d’chicane dans ma cabane ! divise la grande salle de la Galerie B-312 en plusieurs stations où des souvenirs et des expressions liés à ses grands-parents se déclinent en images, en objets et en séquences vidéo. Indissociables de son expérience personnelle familiale, les œuvres révèlent en même temps leur appartenance à un patrimoine culturel global et partagé par une plus large communauté, d’où cette impression de familiarité et de distance qui s’en dégage.—Dans ses œuvres, Guillaume Boudrias-Plouffe se réapproprie une grande variété d’artefacts culturels : des objets décoratifs qui ont disparu du quotidien, des meubles désuets, voire de mauvais goût, condamnés au statut d’antiquité kitsch, des comptines et des dictons issus de la langue populaire, des pratiques archaïques comme le fléchage. L’artiste redonne vie à ces artefacts en effectuant des interventions plastiques d’apparence ludique et des combinaisons d’objets et de paroles inattendues.—Par l’intermédiaire des médias sociaux, Internet s’avère une forme imposante de diffusion. Sur cette plate-forme, le partage viral de manifestations culturelles ou la propagation de mèmes (éléments culturels transmis par imitation) est à la fois rapide et global, mais souvent éphémère. Au-delà des phénomènes culturels passagers, le travail de Guillaume Boudrias-Plouffe rappelle la richesse et le potentiel créatif de notre « code génétique culturel » profond, celui qui se transmet de génération en génération.
Artiste multidisciplinaire, Guillaume Boudrias-Plouffe vit et travaille à Longueuil. Il a présenté son travail dans le cadre de performances, d’expositions individuelles et collectives au Canada et en France, notamment à axenéo7 (Hull, 2012), au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire (2012). Suite à un échange avec l’École des beaux-arts de Bordeaux, il a complété son baccalauréat à l’Université Concordia (2009) ainsi qu’une maîtrise en arts visuels de l’Université d’Ottawa (2012). Il est récipiendaire du Prix Joseph-S.-Stauffer 2012 du Conseil des arts du Canada. En 2014, il présentera une performance à Dare-Dare et une exposition au Centre culturel franco-manitobain (Winnipeg). Il sera également artiste en résidence au 3e impérial (Granby).
astroclown.net
MARIANNE PON-LAYUS
LES PETITES FILLES TE DÉTESTENT
L’artiste peintre Marianne Pon-Layus présente dans la petite salle de la Galerie B-312 Les petites filles te détestent, une exposition rassemblant six toiles horizontales de grand format. Dans ces fresques, l’artiste se représente incarnant une variété de personnages. En apportant de fines variations à chacune de ses autoreprésentations, l’artiste s’éloigne du simple autoportrait pour se multiplier en une série d’avatars. Une trame narrative prend forme, que vient distraire cette galerie de personnages aux caractères troublants par trop de ressemblances.—D’une toile à l’autre, la peintre varie les médiums et les techniques, travaille le motif, intègre de l’écriture et de la tapisserie. Les poses des personnages et les compositions de certains tableaux suggèrent des références à d’autres courants de la peinture, dont le réalisme socialiste soviétique. L’intégration d’aspects décoratifs et la palette de couleurs vives engendrent un contraste avec la présence d’outils et d’armes. Une tension s’installe.—Dans une perspective féministe, Marianne Pon-Layus remet en question dans ses œuvres les rôles féminins stéréotypiques tels qu’on les retrouve encore trop souvent au cinéma et dans la culture de masse. Loin d’être passives ou fragiles, les protagonistes qu’elle peint se situent dans le feu de l’action et paraissent capables de brutalité. Entre naïveté et perversité, Les petites filles révèle un univers grinçant, à la fois attrayant et repoussant.
Marianne Pon-Layus détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2012). Elle obtenait en 2011 la Bourse du Fonds des professeurs de l’École des arts visuels et médiatiques de la Fondation de l’UQAM. Elle a présenté son travail dans le cadre d’expositions individuelles entre autres à la Galerie Lilian Rodriguez (2012) et à la Galerie YellowFishArt (2013). Elle a participé à plusieurs expositions collectives à Montréal, notamment chez Art Mûr (2012) et à la Maison de la culture Maisonneuve (2009). En 2014, elle présentera son exposition Mauvais genre à la Maison de la culture Frontenac.
La Galerie B-312 remercie ses membres et donateurs, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts de Montréal, le Conseil des Arts du Canada et la Société de développement économique de Ville-Marie.
Guillaume Boudrias-Plouffe remercie le Conseil des Arts de Longueuil pour son soutien financier, ainsi que Rita et Fernand Plouffe, Marie-Berthe Lanoix (flécheuse), Albert Rochon (plâtrier), Véronique Guitard (performeuse), Emeline, Léo et Émilie.
Textes de Mathieu Ménard.
Montréal (Québec) H3B 1A2