GRÉGORY C. BRUNET, «Beach Party, BBQ Everyday»
Le projet en peinture de Grégory C. Brunet est visuellement ancré dans l’univers foisonnant d’internet par lequel notre quotidien est largement influencé. «Beach Party, BBQ Everyday» fait dialoguer dans l’espace de la galerie cet héritage culturel avec l’imaginaire des vacances. C’est-à-dire, en faisant référence aux couleurs archétypes d’un coucher de soleil avec palmier qu’on retrouve sur les cartes postales kitsch de la Floride ou encore un paysage idyllique qui rappel Alerte à Malibu. Confrontrant ces deux esthétiques à l’occasion d’un projet in situ, Grégory C. Brunet, crée un lien avec les canons visuels appartenant à deux univers différents issus du début des années 90.
La mise en espace des tableaux de formes et de formats différents fonctionne à la manière d’un logiciel de navigation internet. Les éléments présentés n’affichent pas de liens directs entre eux, mais agissent plutôt comme un ping-pong d’idées, comme une recherche d’image Google sur une thématique oùil y a toujours des résultats incongrus qui n’ont aucun lien avec la requête de départ. Se situant sur le seuil de l’abstraction et de la figuration, les œuvres agissent comme des moments fixés dans le temps.
Grégory C. Brunet est un artiste de Montréal, bachelier de l’UQÀM en arts visuels et médiatiques. Il a présenté son travail au Canada ainsi qu’à Copenhague (David Risley), Paris (Chromatic Colors.) et bientôt à Stockholm (SteinslandBerliner). Il a fondé en 2008 les ateliers Sauce à Part un espace locatif pour l’impression en sérigraphie situé dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Il participa également en 2013 à L’Atlas Sérigraphique de Montréal, un livre regroupant plusieurs artistes de la scène montréalaise.
http://gregorycbrunet.com
Grégory C. Brunet s’intègre dans la programmation des cinq artistes invités à réfléchir autour du titre obsolescence pop, thème initié par l’artiste-commissaire en résidence sur deux ans, Stéfanie Requin Tremblay.
Stéfanie s’intéresse à la culture pop dans l’art à travers le prisme de l’Internet.Ces préoccupations artistiques sont autant le coeur de sa pratique que ses réflexions actuelles autour de son commissariat au Lobe.
MARIANE TREMBLAY, «Ce qui trouble»
Travaillant l’implicite tout en cultivant une capacité à contempler et à s’émerveiller, Mariane Tremblay explore le caractère pérenne ou éphémère de trouvailles, des objets signifiants qui lui tombent sous la main, et qui souvent sous-tendent un acte de patience. À travers son intérêt pour la temporalité, se pose une réflexion sur la désuétude d’objets, de techniques et de rites. Ceux-ci servent de matière première à sa volonté de garder en vie ce qui est destiné à devenir souvenir et de posséder ce qui file entre les doigts.
Une défectuosité oculaire l’a menée à interroger le potentiel de diffraction de la réalité, entre son existence, son observation et son interprétation. Cette contrainte visuelle qui l’oblige à porter une attention accrue aux choses, met au jour des manifestations du temps et des phénomènes subtils qui peuvent échapper à la perception.
L’espace PLATEFORME a de particulier d’être inaccessible au public, pouvant seulement être apprécié de loin et regardé en plan large. Non sans créer une certaine forme de frustration chez l’artiste, l’obstacle de la distance a incité Mariane Tremblay à offrir un outil pour satisfaire le goût du détail. Inspirée du phénomène de réflexion de la vitre et de l’illusion d’un espace continu que celui-ci peut engendrer, cette installation d’interventions dessinées volontairement discrètes peut être pleinement appréciée de la balustrade à travers des lunettes d’approche. Entre calme et tempête, intérieur et extérieur, animé et inanimé, réel et déformation, l’intrigue naît sur la paroi du verre des fenêtres de la PLATEFORME pour atterrir sur celui des lunettes d’approche, où le regardeur devient réellement observateur.
Détentrice d’une maîtrise en arts visuels de l’UQAC, Mariane Tremblay a présenté son travail artistique dans la région du Saguenay–Lac-St-Jean, à Deschambault, à Québec, à Montréal et en Colombie. Certaines de ses œuvres figurent dans plusieurs collections privées et publiques. Parallèlement à sa pratique en atelier, elle s’intéresse aux mots en collaborant graphiquement au recueil de poésie Par où n’est le plaisir se déchire la chair d’Anick Martel (LaClignotante, 2016) et à stylo d’Argent (Éditions Lapin Lièvre de Magali B. Marchand, 2014). En écrivant pour le catalogue n°40 des Résidences croisées de l’Agence culturelle/Frac Alsace et de Langage Plus (2015), la revue Zone Occupée (2013 et 2015) et la publication RiAP 2014 des Éditions Intervention, Mariane superpose sa propre vision de l’art actuel à la pratique d’autres artistes.
https://marianetremblay.com
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Lancement du fanzine : Karaoké de Stéfanie Requin Tremblay
stefanierequintremblay.com
GRÉGORY C. BRUNET, «Beach Party, BBQ Everyday»
Le projet en peinture de Grégory C. Brunet est visuellement ancré dans l’univers foisonnant d’internet par lequel notre quotidien est largement influencé. «Beach Party, BBQ Everyday» fait dialoguer dans l’espace de la galerie cet héritage culturel avec l’imaginaire des vacances. C’est-à-dire, en faisant référence aux couleurs archétypes d’un coucher de soleil avec palmier qu’on retrouve sur les cartes postales kitsch de la Floride ou encore un paysage idyllique qui rappel Alerte à Malibu. Confrontrant ces deux esthétiques à l’occasion d’un projet in situ, Grégory C. Brunet, crée un lien avec les canons visuels appartenant à deux univers différents issus du début des années 90.
La mise en espace des tableaux de formes et de formats différents fonctionne à la manière d’un logiciel de navigation internet. Les éléments présentés n’affichent pas de liens directs entre eux, mais agissent plutôt comme un ping-pong d’idées, comme une recherche d’image Google sur une thématique oùil y a toujours des résultats incongrus qui n’ont aucun lien avec la requête de départ. Se situant sur le seuil de l’abstraction et de la figuration, les œuvres agissent comme des moments fixés dans le temps.
Grégory C. Brunet est un artiste de Montréal, bachelier de l’UQÀM en arts visuels et médiatiques. Il a présenté son travail au Canada ainsi qu’à Copenhague (David Risley), Paris (Chromatic Colors.) et bientôt à Stockholm (SteinslandBerliner). Il a fondé en 2008 les ateliers Sauce à Part un espace locatif pour l’impression en sérigraphie situé dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Il participa également en 2013 à L’Atlas Sérigraphique de Montréal, un livre regroupant plusieurs artistes de la scène montréalaise.
http://gregorycbrunet.com
Grégory C. Brunet s’intègre dans la programmation des cinq artistes invités à réfléchir autour du titre obsolescence pop, thème initié par l’artiste-commissaire en résidence sur deux ans, Stéfanie Requin Tremblay.
Stéfanie s’intéresse à la culture pop dans l’art à travers le prisme de l’Internet.Ces préoccupations artistiques sont autant le coeur de sa pratique que ses réflexions actuelles autour de son commissariat au Lobe.
MARIANE TREMBLAY, «Ce qui trouble»
Travaillant l’implicite tout en cultivant une capacité à contempler et à s’émerveiller, Mariane Tremblay explore le caractère pérenne ou éphémère de trouvailles, des objets signifiants qui lui tombent sous la main, et qui souvent sous-tendent un acte de patience. À travers son intérêt pour la temporalité, se pose une réflexion sur la désuétude d’objets, de techniques et de rites. Ceux-ci servent de matière première à sa volonté de garder en vie ce qui est destiné à devenir souvenir et de posséder ce qui file entre les doigts.
Une défectuosité oculaire l’a menée à interroger le potentiel de diffraction de la réalité, entre son existence, son observation et son interprétation. Cette contrainte visuelle qui l’oblige à porter une attention accrue aux choses, met au jour des manifestations du temps et des phénomènes subtils qui peuvent échapper à la perception.
L’espace PLATEFORME a de particulier d’être inaccessible au public, pouvant seulement être apprécié de loin et regardé en plan large. Non sans créer une certaine forme de frustration chez l’artiste, l’obstacle de la distance a incité Mariane Tremblay à offrir un outil pour satisfaire le goût du détail. Inspirée du phénomène de réflexion de la vitre et de l’illusion d’un espace continu que celui-ci peut engendrer, cette installation d’interventions dessinées volontairement discrètes peut être pleinement appréciée de la balustrade à travers des lunettes d’approche. Entre calme et tempête, intérieur et extérieur, animé et inanimé, réel et déformation, l’intrigue naît sur la paroi du verre des fenêtres de la PLATEFORME pour atterrir sur celui des lunettes d’approche, où le regardeur devient réellement observateur.
Détentrice d’une maîtrise en arts visuels de l’UQAC, Mariane Tremblay a présenté son travail artistique dans la région du Saguenay–Lac-St-Jean, à Deschambault, à Québec, à Montréal et en Colombie. Certaines de ses œuvres figurent dans plusieurs collections privées et publiques. Parallèlement à sa pratique en atelier, elle s’intéresse aux mots en collaborant graphiquement au recueil de poésie Par où n’est le plaisir se déchire la chair d’Anick Martel (LaClignotante, 2016) et à stylo d’Argent (Éditions Lapin Lièvre de Magali B. Marchand, 2014). En écrivant pour le catalogue n°40 des Résidences croisées de l’Agence culturelle/Frac Alsace et de Langage Plus (2015), la revue Zone Occupée (2013 et 2015) et la publication RiAP 2014 des Éditions Intervention, Mariane superpose sa propre vision de l’art actuel à la pratique d’autres artistes.
https://marianetremblay.com
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Lancement du fanzine : Karaoké de Stéfanie Requin Tremblay
stefanierequintremblay.com
Chicoutimi (Québec) G7J 1L4