Géomorphogenèse de Marie Elaine Lalonde, vernissage le 4 septembre à 11h à la Maison du développement durable

Du 4 au 25 septembre 2014, la Maison du développement durable accueillera, en collaboration avec l’arrondissement de Ville-Marie, l’exposition Géomorphogenèse de l’artiste visuelle Marie Elaine Lalonde, une réflexion sur la fragilité, la temporalité et la non-permanence de notre environnement.

Imprégnée des paysages d’Islande, île reconnue pour sa diversité d’activités et de phénomènes géologiques – tels que les glaciers, l’érosion, la sédimentation, les affaissements, le volcanisme et les mouvements des plaques tectoniques –, Lalonde propose des tableaux combinant profils de montagnes et éléments du végétal.

La série Géomorphogenèse explore donc les relations morphologiques du paysage et des éléments qui le composent. De la finesse des détails formés sur l’infime surface d’un pétale à la pesanteur immuable d’une montagne forgée par les forces du temps, la matière se stratifie selon une récurrence formelle. L’association du géologique et de l’organique, deux éléments opposés en raison de leurs dimensions et de leurs temporalités, vient illustrer les notions de stratification, d’accumulation et de sédimentation propres à la formation du relief.

Vernissage

Le vernissage de l’exposition se tiendra le 4 septembre à 11 h dans le cadre du dévoilement de la programmation d’automne de la Maison et d’une activité de réseautage express avec les acteurs du milieu des affaires et du développement durable. Contributions volontaires. Pour réserver : www.lamdd.org/rsvp

Marie Elaine Lalonde

Bachelière ès arts visuels et médiatiques de l’UQAM, Marie Elaine Lalonde a près d’une trentaine d’expositions individuelles, collectives et d’évènements à son actif, au Québec, au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Asie. L’intime dialogue entre le terrain et le processus créatif lui est fondamental; de la prise de vue à la collecte de matières, son travail tend à la réappropriation de ces informations recueillies sur le site. À travers le métissage de la photographie, les matières organiques numérisées, la peinture, le dessin, la sérigraphie et la gravure au laser, elle s’intéresse aux notions de paysage, de territoire et aux similitudes morphologiques. Elle est récipiendaire de plusieurs distinctions dont le projet Insertion du centre d’artistes l’Atelier Graff.

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