Stéphanie Morissette

Geneviève Chevalier et Stéphanie Morissette, vernissage le jeudi 21 janvier de 17h à la maison de la culture de Notre-Dame-de-Grâce

L’inquiète forêt
Stéphanie Morissette Installation

L’exposition L’inquiète forêt questionne notre relation à la nature en observant les conséquences de l’exploitation des ressources naturelles. Cette exposition immersive révèle un environnement sculpté dans le papier : une forêt fantastique où la cage devient l’oiseau; le loup jaillit d’une boîte à surprise et des vautours survolent un ours qui n’est plus. Un décor simulé et organisé dans lequel des animaux morts ou mécanisés côtoient un pipeline qui fuit et englouti un cerf. En somme, la forêt de Stéphanie Morissette n’est pas inquiétante, mais s’inquiète plutôt de son propre sort.

Détentrice d’un baccalauréat en histoire de l’art et en création et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en coopération artistique internationale, Stéphanie Morissette a été impliquée au sein de plusieurs organisations artistiques et festivals au cours des 15 dernières années. Elle a travaillé sur ses œuvres lors de ses résidences d’artistes au Banff Center, en Alberta, à la Straumur Art Commune en Islande et au Tapiola Guest Studio en Finlande. Elle a exposé son travail dans divers pays et son dessin animé Fashion fut, entre autres, sélectionné et présenté lors de la 10e Biennale internationale d’art contemporain d’Istanbul dans le programme Nightcomers. Sa dernière animation vidéo América mon amour est distribuée par Vidéographe et depuis 2014, Stéphanie est une artiste représentée par la galerie Dominique Bouffard à Montréal.


Mon boisé, phase II de l’artiste Geneviève Chevalier
Commissaire : Line Dezainde
En collaboration avec Sporobole, centre en art actuel.
Dans le cadre de l’événement Champs libres | Rencontres culturelles Estrie-Montréal.

Ce projet s’appuie sur le récit – à demi fictif et à demi réel – d’un boisé dans lequel on a construit des condominiums de prestige. L’exposition emprunte à la fois au langage muséologique et à celui du domaine de l’immobilier, combinant documents administratifs et photographiques, artefacts évoquant le site réel et un lieu imaginaire, projection vidéo, sons, mobilier ainsi que des éléments graphiques et signalétiques. Les espaces verts situés au cœur des villes et abritant des arbres souvent plus que centenaires revêtent une grande importance pour les citadins et la faune qui les fréquentent, alors qu’ils représentent pour les promoteurs une occasion d’affaires. Ce projet est réalisé grâce au soutien financier du ministère de la Culture et des Communications et de la Ville de Montréal dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal.

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