Avec Gala, Dominique Pétrin utilise le multiple et la sérigraphie pour créer un espace évoquant un palais des glaces. Jeux de miroirs, répétitions par translations d’images et effets optiques créent une situation déroutante, rendant impossible toute forme de repérage. La représentation d’objets décoratifs imprimés, les motifs primitifs et les couleurs franches sont orchestrés de manière spectaculaire et intimidante. Par sa démesure ornementale, les aspects décoratifs deviennent menaçants et portent les signes prémonitoires d’un cataclysme.
Ces sollicitations visuelles placent le corps du spectateur en situation instable, entre plaisir et déplaisir, plongé dans une sensation de vertige proche de certains états d’ivresse légère. L’installation impose une musicalité, un rythme qui s’installe avec la répétition de motifs et la physicalité des couleurs, développant ainsi un dialogue intense entre les images, leur support et leur configuration. La vision est saturée. Le spectateur est engagé.
Gala rappelle l’univers décadent des anciennes revues du Lido, ou la maison de Liberace, par la même exubérance manifeste d’étalages de luxe. Le raffinement esthétique est parfois tel que l’on semble vouloir jouer de façon ambigüe entre fascination et désenchantement, mensonge et vérité, secret et dévoilement. Ainsi, la représentation est offerte à la fois comme vraie et fausse, comme « fiction de vrai » et « fiction de fiction ».
Dominique Pétrin est une artiste multidisciplinaire originaire de Montréal. Tant en performance qu’en arts visuels, elle s’intéresse tout d’abord aux moyens d’altérer la perception et la conscience, que ce soit en déjouant les processus cognitifs de la vision ou par l’utilisation de l’hypnose en performance. Elle a été membre du groupe Les Georges Leningrad et a collaboré notamment avec Sophie Calle et Pil & Galia Kollektiv. Elle a performé au Frieze Art Fair, à Londres, au festival Désordres à Lille (France), MUTEK, Viva! et la Biennale de Performance de Rouyn-Noranda. Elle a de plus obtenu une résidence au Nunavik du Conseil des Arts du Québec, a participé au 29e Symposium d’art contemporain de Baie-Saint-Paul et à la dernière Triennale Québécoise au MAC.
ARPRIM a pour mission de diffuser les pratiques actuelles liées aux arts imprimés. Il aborde l’imprimé comme un média ouvert, mobile, social et accessible. Il se définit comme un espace d’essai et d’expérience propice au développement d’une vision pluraliste de l’art imprimé.
Avec Gala, Dominique Pétrin utilise le multiple et la sérigraphie pour créer un espace évoquant un palais des glaces. Jeux de miroirs, répétitions par translations d’images et effets optiques créent une situation déroutante, rendant impossible toute forme de repérage. La représentation d’objets décoratifs imprimés, les motifs primitifs et les couleurs franches sont orchestrés de manière spectaculaire et intimidante. Par sa démesure ornementale, les aspects décoratifs deviennent menaçants et portent les signes prémonitoires d’un cataclysme.
Ces sollicitations visuelles placent le corps du spectateur en situation instable, entre plaisir et déplaisir, plongé dans une sensation de vertige proche de certains états d’ivresse légère. L’installation impose une musicalité, un rythme qui s’installe avec la répétition de motifs et la physicalité des couleurs, développant ainsi un dialogue intense entre les images, leur support et leur configuration. La vision est saturée. Le spectateur est engagé.
Gala rappelle l’univers décadent des anciennes revues du Lido, ou la maison de Liberace, par la même exubérance manifeste d’étalages de luxe. Le raffinement esthétique est parfois tel que l’on semble vouloir jouer de façon ambigüe entre fascination et désenchantement, mensonge et vérité, secret et dévoilement. Ainsi, la représentation est offerte à la fois comme vraie et fausse, comme « fiction de vrai » et « fiction de fiction ».
Dominique Pétrin est une artiste multidisciplinaire originaire de Montréal. Tant en performance qu’en arts visuels, elle s’intéresse tout d’abord aux moyens d’altérer la perception et la conscience, que ce soit en déjouant les processus cognitifs de la vision ou par l’utilisation de l’hypnose en performance. Elle a été membre du groupe Les Georges Leningrad et a collaboré notamment avec Sophie Calle et Pil & Galia Kollektiv. Elle a performé au Frieze Art Fair, à Londres, au festival Désordres à Lille (France), MUTEK, Viva! et la Biennale de Performance de Rouyn-Noranda. Elle a de plus obtenu une résidence au Nunavik du Conseil des Arts du Québec, a participé au 29e Symposium d’art contemporain de Baie-Saint-Paul et à la dernière Triennale Québécoise au MAC.
ARPRIM a pour mission de diffuser les pratiques actuelles liées aux arts imprimés. Il aborde l’imprimé comme un média ouvert, mobile, social et accessible. Il se définit comme un espace d’essai et d’expérience propice au développement d’une vision pluraliste de l’art imprimé.
Montréal (Québec) H3B 1A2