VU

Fréquences urbaines de Karine Côté, vernissage le vendredi 14 novembre à 17 h au 550 côte d’Abraham, Québec

EXPOSITION
Du 14 novembre au 14 décembre 2008
Du mercredi au dimanche de 12h à 17h
550, côte d’Abraham, Québec
ENTRÉE LIBRE
BGL Sensuel et non tangible

Dans ce nouveau projet de BGL, il est question de risque et de flirt. En résidence de création au centre VU, le trio de Québec s’est vaillamment engagé dans une démarche photographique qui leur était jusqu’ici inconnue : mises en scène périlleuses, prises de vue complexes, manipulations informatiques et impressions d’images à l’échelle réelle. Sensuel et non tangible propose charmes contradictoires et opulence risible, en dévoilant un parfum unisexe à l’origine d’une imagerie publicitaire déroutante. Sans tout révéler de cette proposition spectaculaire, nous annonçons déjà que l’espace galerie sera occupé par une femme glamour et un luxueux véhicule…

Formé en 1996, BGL est connu pour ses installations déstabilisantes, qui mettent en relief les dérèglements de notre société. Ses oeuvres circulent à travers le monde via d’importants événements dont la 9e Biennale de la Havane, la Biennale de Montréal 2007, Québec Gold à Reims et Flagrant délit au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa. Parmi les récents solos de BGL, notons Le discours des éléments (L’OEil de Poisson), Commercial Pleasure (Diaz Contemporary de Toronto) et Artistique Feelings (Centre culturel canadien à Paris).

Lors du vernissage, les Éditions J’ai VU lanceront un nouveau livre de la collection « L’image amie », issu d’une collaboration inédite entre l’écrivain Sylvain Hotte et BGL.

Karine Côté enregistre la nuit des vues de différentes villes en vidéo. Ces paysages nocturnes constituent la base de panoramiques photos parsemées de points lumineux. L’artiste traduit ces images en négatif, faisant d’elles d’impressionnantes portées qui génèrent une musique électro-acoustique. Les pièces — visuelles et sonores — reflètent la densité et le caractère distinct des centres urbains choisis. Certains panoramas sont plutôt géométriques et leurs pendants musicaux rythmiques. D’autres sont inévitablement moins rationnels ou cohérents, évoquant davantage une déraison propre aux longues insomnies.

Détentrice d’une maîtrise en arts de l’Université du Québec à Chicoutimi, Karine Côté vit à Alma. Elle a été à l’emploi du centre Sagamie de 2001 à 2008. Elle exposera Fréquences urbaines dans plusieurs centres d’artistes du Québec en 2008-2009, dont Le Lobe à Saguenay, Langage Plus d’Alma et HORACE de Sherbrooke. Son travail sera également présenté en France et en Allemagne prochainement. Fréquences urbaines est présentée dans le cadre de Vidéaste Recherché.e, un événement de La Bande Vidéo.

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