Une septième leçon sur le son et le sens et autres considérations sur le temps qui passe
En continuité de sa 25ième année de programmation en art contemporain, [Séquence] vous offre pour sa rentrée artistique 2009 deux expositions parallèles : celles de Julie Andrée T. (Sagard) et de Frédéric Lavoie (Montréal).
Les oeuvres de Frédéric Lavoie, présentées sous forme de monobandes vidéo, d’installations, d’images photographiques, d’interventions ou d’oeuvres sonores, manipulent les données d’espace et de temps afin de questionner le point de vue du regardeur et ses attentes perceptuelles. Ici, la narration n’existe pas : presque pas, en fait. Les récits sont ceux de petits et de grands détails magnifiés qui subjuguent la présence a priori de ce qui existe trop. Que ce soit par les cicatrices et autres particularités du lieu qu’il investit ou les présences quasi invisibles et inaudibles des sujets de ses captations, les interventions de Lavoie construisent un nouvel ordre des sens. C’est donc la perception même qu’il remet en cause. Il expose toute l’évidence de ce qui n’attire pas l’attention, revitalisant ainsi l’ordinaire pour lui rendre justice. Frédéric Lavoie décortique donc la présence, de telle sorte qu’on se demande si ce qu’il nous montre peut avoir toute l’importance du grandiose ou s’il en a davantage.
L’étude que Lavoie fait du réel, si elle semble être scientifiquement biaisée, réussit une topologie qui intègre l’action performative du créateur, mais aussi celle de l’individu en présence. Il questionne ainsi l’environnement, quotidien mais extraordinaire, qu’il soit celui de ses installations in situ ou celui des conventions de la vidéo.
Frédéric Lavoie a présenté son travail en galerie (Plein sud, 2009; Galerie Verticale, 2008; Galerie de l’UQÀM, 2007; SKOL, 2006; B-312 et le Musée régional de Rimouski, 2005) et lors de plusieurs manifestations vidéo internationales (European Media Art Festival, Allemagne; Split film festival, Croatie; Antimatter et Signal and Noise, Colombie-Britannique; Festival International du film sur l’art, Montréal; et cetera). Il est le récipiendaire 2008 de la Bourse Plein sud et a séjourné en résidence à la Cité internationale des Arts, à Paris.
Une septième leçon sur le son et le sens et autres considérations sur le temps qui passe
En continuité de sa 25ième année de programmation en art contemporain, [Séquence] vous offre pour sa rentrée artistique 2009 deux expositions parallèles : celles de Julie Andrée T. (Sagard) et de Frédéric Lavoie (Montréal).
Les oeuvres de Frédéric Lavoie, présentées sous forme de monobandes vidéo, d’installations, d’images photographiques, d’interventions ou d’oeuvres sonores, manipulent les données d’espace et de temps afin de questionner le point de vue du regardeur et ses attentes perceptuelles. Ici, la narration n’existe pas : presque pas, en fait. Les récits sont ceux de petits et de grands détails magnifiés qui subjuguent la présence a priori de ce qui existe trop. Que ce soit par les cicatrices et autres particularités du lieu qu’il investit ou les présences quasi invisibles et inaudibles des sujets de ses captations, les interventions de Lavoie construisent un nouvel ordre des sens. C’est donc la perception même qu’il remet en cause. Il expose toute l’évidence de ce qui n’attire pas l’attention, revitalisant ainsi l’ordinaire pour lui rendre justice. Frédéric Lavoie décortique donc la présence, de telle sorte qu’on se demande si ce qu’il nous montre peut avoir toute l’importance du grandiose ou s’il en a davantage.
L’étude que Lavoie fait du réel, si elle semble être scientifiquement biaisée, réussit une topologie qui intègre l’action performative du créateur, mais aussi celle de l’individu en présence. Il questionne ainsi l’environnement, quotidien mais extraordinaire, qu’il soit celui de ses installations in situ ou celui des conventions de la vidéo.
Frédéric Lavoie a présenté son travail en galerie (Plein sud, 2009; Galerie Verticale, 2008; Galerie de l’UQÀM, 2007; SKOL, 2006; B-312 et le Musée régional de Rimouski, 2005) et lors de plusieurs manifestations vidéo internationales (European Media Art Festival, Allemagne; Split film festival, Croatie; Antimatter et Signal and Noise, Colombie-Britannique; Festival International du film sur l’art, Montréal; et cetera). Il est le récipiendaire 2008 de la Bourse Plein sud et a séjourné en résidence à la Cité internationale des Arts, à Paris.