Françoise Sullivan et Mario Côté, vernissage le jeudi 23 janvier à 17h à la maison de la culture de Notre-Dame-de-Grâce

 

Entre danse, vidéo et peinture

Françoise Sullivan a créé Danse dans la neige le 27 février 1948 au pied du Mont St-Hilaire. En 2007, en collaboration avec Mario Côté, les deux artistes recréent cette même œuvre, en plus des trois autres saisons, dans un document filmique intitulé : Les Saisons Sullivan. Un ensemble de photogra- phies prises lors du tournage, réalisées par Marion Landry, seront également exposées. Leur deuxième et dernière recréation vidéo datant de 2008, Dédale, d’abord créé en 1948, sera elle aussi présentée. En plus de ces projections, des tableaux des deux artistes compléteront la présentation de formes parfois distinctes, mais qui se conjuguent néanmoins à l’unisson.

Au début des années 1940, Françoise Sullivan entreprend sa formation à l’École des Beaux-Arts de Montréal. Elle entre aussitôt en contact avec le peintre Paul-Émile Borduas et le groupe automatiste. Ayant une formation en ballet classique, elle décide d’étudier à New York la danse moderne auprès de Franziska Boas et de Martha Graham. Elle est signataire du manifeste Refus Global paru en 1948 dans lequel on retrouve le texte La Danse et l’espoir. Par la suite, elle réalise un travail chorégraphique important, tout en assurant une présence active sur la scène des arts visuels comme artiste sculpteure et peintre. De nombreuses rétrospectives de son travail ont été présentées dans plusieurs musées nationaux, dont la dernière au Musée des beaux-arts de Montréal, en 2003. Elle est récipiendaire du Prix Paul-Émile-Borduas, de l’Ordre du Canada et du Prix du Gouverneur général en arts visuels. Elle est aussi Grande Citoyenne de l’arrondissement de CDN–NDG.

Mario Côté, peintre et vidéaste, vit et travaille à Montréal. Il enseigne à l’Université du Québec à Montréal depuis 1989. Il s’intéresse particulièrement aux rencontres entre les disciplines artistiques, mais aussi entre les individus qui les pratiquent. Son travail interroge, d’une part, le concept de traduction interdisciplinaire en peinture et, d’autre part, la notion de corps-danseur et de corps-lecteur en vidéo. Il souhaite ne pas confondre les deux disciplines, mais plutôt les soutenir dans le dynamisme qui les anime réciproquement.

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