Forget Me Not de Maria Chronopoulos, vernissage le jeudi 22 avril à 18h30 à La Centrale

exposition de maîtrise

Maria Chronopoulos complète actuellement ses études supérieures en arts plastiques, plus précisément sa maîtrise en arts visuels, à l’Université Concordia. Elle présentera l’exposition Forget Me Not à l’appui de sa thèse. Dans cet ensemble d’œuvres, qui comprend des dessins, des estampes et des sculptures, elle explore des concepts comme le deuil, la mortalité, l’amour, le désir et la mélancolie.

Au cours des dernières années, elle s’est particulièrement intéressée au mouchoir de tissus et aux cheveux comme symboles de perte et de deuil. Les détails de la broderie des mouchoirs comportent souvent des fleurs et ils sont devenus un élément important du vocabulaire de l’artiste; ils incarnent l’intensité et  la fragilité des émotions humaines. Désuet de nos jours mais toujours familier, le mouchoir est un objet de la culture populaire qui fait référence à l’acte de pleurer la perte d’un être cher. Dans Light in the Darkroom: On Photography and Loss, Jay Prosser déclare: « Nous sommes désormais confrontés à une notion de réalité perdue, avec une appréhension de la réalité consistant en ce qui ne peut qu’être perdu ».

Les sculptures présentées dans l’exposition comportent des  éléments qui proviennent tant de la nature que de la culture. Ils prennent la forme d’arbres miniatures dont les fleurs sont faites de cheveux par une technique artisanale  ancienne nommée hairwork. Les sculptures faites de cheveux indiquent l’absence d’une personne et contiennent une prise de conscience de la perte. Les estampes et les dessins grand format ont été créés en frottant les détails de la broderie des mouchoirs sur du papier cristal avec du graphite.  Les dessins racontent une histoire mais ni phrases, ni paragraphes ne sont formés; le visiteur est invité à imaginer sa propre trame narrative.

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