Le Musée des beaux‐arts de Montréal (MBAM) est heureux de présenter l’unique étape canadienne de FOCUS : PERFECTION – ROBERT MAPPLETHORPE, après Los Angeles et avant Sydney. Il s’agit de la première grande rétrospective en Amérique du Nord – et la toute première au Canada – de l’artiste‐photographe américain Robert Mapplethorpe (1946‐ 1989) depuis l’exposition emblématique The Perfect Moment et la controverse nationale qu’elle a suscitée, dans le contexte des « Culture Wars » au tournant des années 1990 aux États‐Unis.
L’exposition offre l’occasion de découvrir l’œuvre faite d’ombres et de lumières, toujours magnifique et parfois troublante, et la carrière de l’un des photographes les plus influents du XXe siècle, dont les compositions maîtrisées et les sujets ont suscité d’innombrables débats sur les questions de genre, de race et de sexualité.
Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef du MBAM, explique : « Depuis longtemps, je voulais présenter l’œuvre de Robert Mapplethorpe au Canada et cette occasion nous a été donnée par nos fidèles partenaires de Los Angeles, riches de leur formidable donation. Non seulement, nous avons pu rassembler les deux expositions du Los Angeles County Museum of Art et du J. Paul Getty Museum pour créer à Montréal un parcours d’une ampleur inédite, mais nous avons en plus sollicité l’appui de six prêteurs canadiens pour renforcer notre contenu, totalisant près de 300 œuvres et artéfacts au MBAM… le tout en musique bien entendu.
Mapplethorpe est un artiste puissant : peu d’œuvres ont connu un tel retentissement, au‐delà de la sphère artistique, car il a décadenassé des interdits sociaux. Armé d’un œil esthétique au scalpel et d’une grande culture visuelle, il a révélé trois tabous de la société américaine : la violence, l’homosexualité et les relations interraciales… dont les stigmates demeurent. Mapplethorpe a forcé un débat, historique et toujours contemporain, contre la censure artistique bien sûr, mais surtout sociale.
Son œuvre, si actuelle dans son propos engagé, ne pouvait que profondément renforcer les valeurs de tolérance et d’ouverture que je souhaite véhiculer avec le Musée. C’est pourquoi j’ai voulu imaginer un parcours spécifique incluant des œuvres qui ont été l’objet de censure et aussi un parcours… pour les familles ! Pour inviter nos visiteurs à déjouer les préjugés qui nous entourent avec la collaboration de nos multiples partenaires associatifs. Car beaucoup reste à faire ! »
Le Musée des beaux‐arts de Montréal (MBAM) est heureux de présenter l’unique étape canadienne de FOCUS : PERFECTION – ROBERT MAPPLETHORPE, après Los Angeles et avant Sydney. Il s’agit de la première grande rétrospective en Amérique du Nord – et la toute première au Canada – de l’artiste‐photographe américain Robert Mapplethorpe (1946‐ 1989) depuis l’exposition emblématique The Perfect Moment et la controverse nationale qu’elle a suscitée, dans le contexte des « Culture Wars » au tournant des années 1990 aux États‐Unis.
L’exposition offre l’occasion de découvrir l’œuvre faite d’ombres et de lumières, toujours magnifique et parfois troublante, et la carrière de l’un des photographes les plus influents du XXe siècle, dont les compositions maîtrisées et les sujets ont suscité d’innombrables débats sur les questions de genre, de race et de sexualité.
Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef du MBAM, explique : « Depuis longtemps, je voulais présenter l’œuvre de Robert Mapplethorpe au Canada et cette occasion nous a été donnée par nos fidèles partenaires de Los Angeles, riches de leur formidable donation. Non seulement, nous avons pu rassembler les deux expositions du Los Angeles County Museum of Art et du J. Paul Getty Museum pour créer à Montréal un parcours d’une ampleur inédite, mais nous avons en plus sollicité l’appui de six prêteurs canadiens pour renforcer notre contenu, totalisant près de 300 œuvres et artéfacts au MBAM… le tout en musique bien entendu.
Mapplethorpe est un artiste puissant : peu d’œuvres ont connu un tel retentissement, au‐delà de la sphère artistique, car il a décadenassé des interdits sociaux. Armé d’un œil esthétique au scalpel et d’une grande culture visuelle, il a révélé trois tabous de la société américaine : la violence, l’homosexualité et les relations interraciales… dont les stigmates demeurent. Mapplethorpe a forcé un débat, historique et toujours contemporain, contre la censure artistique bien sûr, mais surtout sociale.
Son œuvre, si actuelle dans son propos engagé, ne pouvait que profondément renforcer les valeurs de tolérance et d’ouverture que je souhaite véhiculer avec le Musée. C’est pourquoi j’ai voulu imaginer un parcours spécifique incluant des œuvres qui ont été l’objet de censure et aussi un parcours… pour les familles ! Pour inviter nos visiteurs à déjouer les préjugés qui nous entourent avec la collaboration de nos multiples partenaires associatifs. Car beaucoup reste à faire ! »