Flora de Suzie Allen, vernissage le vendredi 5 septembre à 17 h à l’Atelier Presse Papier

Du 5 au 28 septembre 2008

L’artiste Suzie Allen présente, du 5 au 28 septembre 2008, au Centre de diffusion Presse Papier, l’exposition «Flora» qui consiste en une série de dessins.

Née à Trois-Rivières, Suzie Allen vit et travaille à St-Maurice. Après deux ans d’études en Arts Plastiques à l’UQTR, c’est à l’Université Laval qu’elle complète son baccalauréat. De 1973 à 1975, grâce à une bourse du ministère de l’Éducation, elle se rend en Angleterre pour poursuivre des études en techniques d’impression et en textile. Par la suite, son intérêt pour l’estampe l’amène à un atelier de gravure à Londres qu’elle fréquentera jusqu’en 1979.

De retour au Québec, Suzie Allen devient membre de l’Atelier Presse Papier et elle participe régulièrement aux projets de ce groupe d’artistes. Elle s’implique aussi dans le cadre de différents événements de la région, comme les Journées de la Culture, et anime des ateliers d’art. L’artiste a réalisé de nombreuses expositions tant au Québec qu’à l’étranger et ses œuvres font partie de diverses collections publiques, entre autres : le Conseil des arts du Canada, Loto-Québec, Desjardins Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

«Dans la perspective de cette exposition, j’ai voulu renouer avec le plaisir de dessiner au crayon, et c’est dans mon jardin qu’une fois de plus, je suis allée puiser les éléments qui allaient nourrir mon imaginaire. Ce que je considérais au départ comme de simples fleurs s’est révélé être un monde très complexe, riche d’une grande diversité de lignes et de formes. Au fil de mes esquisses et dessins, explorant les jeux de lumière, les ombres et les transparences, j’ai voulu créer un «après-fleur», représentant l’autre vie à laquelle accèdent les plantes lors du passage du temps. Les fleurs fanées sont habituellement vite jetées et pourtant, si on les regarde avec un œil attentif et qu’on observe leur transformation jour après jour, on découvre un autre genre de beauté, insoupçonnée peut-être, mais qui est bel et bien là.

L’univers des plantes me fascine depuis toujours et cet émerveillement ne cesse de grandir. Que ce soit une tête de chrysanthème en train de s’effriter, une feuille devenue dentelle ou encore de graciles herbacés, ces véritables petits trésors légués par la nature me sont apparus comme en attente d’un autre destin.»

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