Exit de Marie-Andrée Cormier, vernissage le vendredi le 21 mai à 17h chez Vaste et Vague

 Le Centre d’artistes Vaste et Vague invite la population à venir rencontrer l’artiste Marie-Andrée Cormier, originaire de New Richmond, lors du vernissage de son installation vidéo intitulée Exit, sortir du cadre pour voir, le vendredi 21 mai 2010 à 17h à la Salle Desjardins du Quai des arts de Carleton-sur-Mer.

Marie-Andrée Cormier est une artiste de la relève, née à New-Richmond en Gaspésie. Elle vit et travaille à Québec.  Pour elle, les images existent dans un espace donné et le lieu de présentation a sa propre histoire. Les éléments architecturaux des lieux la fascine, elle est attentive à leurs contours, à leur manière de remplir et d’occuper l’espace. Les lieux qui l’inspirent le plus font partie de son quotidien, elle se penche sur l’architecture des appartements et des maisons, sur l’espace qu’occupent les objets et sur l’espace de l’autre. L’idée de vie quotidienne et d’intimité se retrouve dans ses vidéos, entre autres par l’utilisation de certains objets, par le choix des paysages qu’elle aborde et par les mouvements chorégraphiés qui caractérisent la performance de ses personnages. Cette expérience du quotidien bascule dans un tout autre univers quand elle est mise en relation avec l’espace et le temps au sein de l’installation vidéo. Il y a une mise en scène, qui est présentée pour laisser parler ce que nous ne voyons pas d’emblée. Comme si les actions répétées étaient, dans ses vidéos, une manière nouvelle d’occuper l’espace et de marquer le temps.

Dans l’exposition Exit, sortir du cadre pour voir une attention particulière est portée sur la diversité du cadre vidéographique en utilisant des stratégies temporelles, spatiales et cinématographiques afin d’explorer de nouveaux systèmes de relations entre la vidéo et son actualisation dans un espace déterminé. Marie-Andrée Cormier développe la mise en espace de l’image vidéo pour y refléter différentes perceptions de la chorégraphie, de l’espace, du temps et du rapport entre le sujet humain et la caméra, mais aussi pour questionner nos repères narratifs habituels en utilisant les techniques du cinéma, sans les relier toutefois à la temporalité interne d’un récit. Dans cette exposition, nous assisterons à la représentation filmique d’un événement par une présentation qui souligne deux perceptions de la même action. C’est en évoquant la notion de demeure, par différente manière, que l’œuvre apporte une panoplie de possibilités visuelles et sémantiques à travers un cadre vidéographique spécifique à chacun. Nous pourrons observer les relations entre l’action de la caméra, les gestes des personnages et l’architecture du lieu qui se complètent en s’actualisant dans le lieu de présentation en une expérience vécue en temps réel.

En terminant son baccalauréat en arts visuels à l’Université Laval en 2006, Marie-Andrée Cormier s’est méritée la Bourse René Richard pour le meilleur finissant ainsi que le Prix Tomber dans l’œil pour souligner l’excellence de sa production. Elle réalisa une exposition individuelle dans la petite galerie L’œil de poisson. En 2008, elle effectua une résidence de création chez Vidéographe à Montréal. Elle participa également à la quatrième Manifestation Internationale d’Art de Québec. En 2009, elle participa à la nuit blanche, à Montréal, en collaboration avec la Galerie[sas]. Cette année, elle obtiendra une maîtrise en Arts Visuel, à l’Université Laval.

Présentation en cours du 21 au 26 juin 2010 inclusivement

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