Du 26 février au 22 avril 2012, LA CHAMBRE BLANCHE accueille Edith Brunette en résidence de recherche à son centre de documentation. S’intéressant à l’ambivalence du milieu artistique face au politique, l’artiste présentera l’état de ses recherches au public le jeudi 12 avril 2012 dès 18h. Cette activité sera suivie d’une rencontre informelle où la discussion pourra être entamée de plus belle sur les problématiques soulevées lors de la présentation de notre artiste en résidence.
Depuis les deux dernières années, les recherches d’Edith Brunette lui ont permis de constater une certaine frilosité des acteurs du milieu à embrasser un rôle politiquement actif, malgré leur désir persistant de se donner un rôle social excédant la fonction esthétique. Selon ses observations, cette résistance au politique débouche sur une relation amour-haine qui semble se négocier à la faveur d’un vocabulaire fait d’exclusions, de mots fétiches et d’euphémismes. Au cours de sa résidence à LA CHAMBRE BLANCHE, Edith Brunette s’emploie à l’étude de textes issus de publications en art afin d’analyser le vocabulaire employé par les artistes, commissaires et critiques lorsque leurs propos touchent à des démarches comportant une part importante de critique sociale. Plus particulièrement, ses recherches l’ont amenée à comparer les discours souvent enflammés des artistes au tournant des années soixante-dix à ceux en apparence plus prudents des artistes de la relève actuelle. Elle souhaite ainsi mettre en évidence l’aspect politique des discours sur l’art, et la manière dont ceux-ci indiquent les limites de ce qui est accepté ou refusé par le milieu – limites inconscientes qu’il importe d’identifier pour comprendre où nous transgressons… et où nous obéissons.
Edith Brunette est détentrice d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Depuis 2008, elle a participé à de nombreuses expositions collectives à Montréal et à Toronto. En 2011, elle présentait une exposition individuelle intitulée « Caméraroman » à la Galerie de l’UQAM (Montréal). Son travail pourra également être vu l’automne prochain au centre en art actuel Le Lieu (Québec). Ses textes ont récemment été publiés dans la revue ETC., et un autre est à paraître ce printemps dans Inter art actuel.
Du 26 février au 22 avril 2012, LA CHAMBRE BLANCHE accueille Edith Brunette en résidence de recherche à son centre de documentation. S’intéressant à l’ambivalence du milieu artistique face au politique, l’artiste présentera l’état de ses recherches au public le jeudi 12 avril 2012 dès 18h. Cette activité sera suivie d’une rencontre informelle où la discussion pourra être entamée de plus belle sur les problématiques soulevées lors de la présentation de notre artiste en résidence.
Depuis les deux dernières années, les recherches d’Edith Brunette lui ont permis de constater une certaine frilosité des acteurs du milieu à embrasser un rôle politiquement actif, malgré leur désir persistant de se donner un rôle social excédant la fonction esthétique. Selon ses observations, cette résistance au politique débouche sur une relation amour-haine qui semble se négocier à la faveur d’un vocabulaire fait d’exclusions, de mots fétiches et d’euphémismes. Au cours de sa résidence à LA CHAMBRE BLANCHE, Edith Brunette s’emploie à l’étude de textes issus de publications en art afin d’analyser le vocabulaire employé par les artistes, commissaires et critiques lorsque leurs propos touchent à des démarches comportant une part importante de critique sociale. Plus particulièrement, ses recherches l’ont amenée à comparer les discours souvent enflammés des artistes au tournant des années soixante-dix à ceux en apparence plus prudents des artistes de la relève actuelle. Elle souhaite ainsi mettre en évidence l’aspect politique des discours sur l’art, et la manière dont ceux-ci indiquent les limites de ce qui est accepté ou refusé par le milieu – limites inconscientes qu’il importe d’identifier pour comprendre où nous transgressons… et où nous obéissons.
Edith Brunette est détentrice d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Depuis 2008, elle a participé à de nombreuses expositions collectives à Montréal et à Toronto. En 2011, elle présentait une exposition individuelle intitulée « Caméraroman » à la Galerie de l’UQAM (Montréal). Son travail pourra également être vu l’automne prochain au centre en art actuel Le Lieu (Québec). Ses textes ont récemment été publiés dans la revue ETC., et un autre est à paraître ce printemps dans Inter art actuel.
Québec (Québec) G1K 3S6