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Hendrick de Clerck (1560-1630), Denijs van Alsloot (vers 1570 – vers 1627), Les quatre éléments dans le jardin d’Eden, 1613, huile sur cuivre, 82 x 97,7 x 5,9 cm. © La Fondation Phoebus, Anvers (Belgique)

Vice, vertu, désir, folie : trois siècles de chefs-d’œuvre flamands

Exposition du 8 juin au 20 octobre au Musée des beaux-arts de Montréal

Une sélection de chefs-d’œuvre

Organisée par le Denver Art Museum et la Fondation Phoebus d’Anvers (Belgique) autour des thèmes intemporels qui ont de tout temps passionné l’humanité, cette exposition d’envergure présentera des chefs-d’œuvre de Hans Memling, de Pierre Paul Rubens, d’Antoine van Dyck, de Jacob Jordaens et de Michaelina Wautier, parmi tant d’autres.

L’exposition débute avec l’art religieux du 15e siècle et du début du 16e siècle. Des œuvres regorgeant de symbolisme et de détails captivants permettent de comprendre comment la population flamande se servait d’images pour communiquer avec le divin, pour développer ses communautés et pour assurer la transmission de son héritage. Suit un ensemble de peintures qui représentent la folie sous plusieurs formes et illustrent les façons dont les artistes utilisaient l’humour tant pour divertir que pour faire la morale.

Innovations artistiques et scientifiques

Opérant une transition vers le 17e siècle, les sections suivantes mettent en lumière le rôle de la Flandre à titre de centre cosmopolite d’affaires et d’innovation à la fois scientifique et artistique. Cartes et outils de navigation côtoient des chefs-d’œuvre d’artistes de renommée mondiale comme Rubens et van Dyck, dont les styles picturaux dramatiques touchaient la corde sensible d’une société affectée par la guerre et l’instabilité politique.

Collections merveilleuses

En fin de parcours, un espace immersif est inspiré des kunstkammern, ou cabinets d’art, collections prestigieuses qui se trouvaient dans les maisons de la bourgeoisie à l’époque. Souvent représentées dans des tableaux dont certains exemples sont montrés ici, ces collections préfigurent le musée moderne et suscitent une réflexion sur les désirs – de comprendre, de s’émerveiller et de posséder – qui ont mené à leur genèse.