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Madeleine Mayo, Defend and Befriend, 2021. Photo de/ Photo Credit: Paul Litherland.
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Madeleine Mayo, Adam Gunn et Caroline Gagnon

Vernissage le jeudi 15 septembre à 17h la Galerie FOFA

L’œuvre fantastique de Madeleine Mayo, Vex-Visceral, prend en considération comment les armes de guerre, et inversement, les objets destinés au jeu peuvent être réinventés afin d’amorcer une réflexion sur les désirs conflictuels, mais souvent complémentaires qui découlent de besoins collectifs de connexion et d’indépendance, de laisser-aller et d’auto-préservation. Par le biais de ses œuvres exposées dans l’espace principal, les vitrines York et la vitrine Sainte-Catherine, elle transforme l’espace de la galerie en une scène où sont érigés des objets sculpturaux pouvant être imaginés comme étant des amants, des camarades, des rivaux ou des adversaires. Dans cette installation, les objets évoquent le pouvoir, le désire, et un monde où les règles de l’engagement sont floues.

À l’affiche dans les vitrines York, l’installation de Caroline Gagnon, Territoires Fétiches, met en relation art imprimé, projections vidéo, lavis d’encre et matières naturelles. Au cours de sa pratique de la lithographie, Gagnon a été attiré par le processus en lui-même, la répétition des gestes, le temps et la présence que nécessite l’impression. C’est cet état contemplatif et méditatif qui relie sa pratique artistique à son quotidien. Elle est venue à se questionner sur « la différence entre les gestes artistiques et ceux du quotidien; sont-ils exécutés avec la même attention et privilégient-ils le savoir-faire manuel avec la même intention? »

Dans la boîte noire se trouve le travail d’Adam Gunn, Regretté de tous une série de peintures créée en réponse à une prédiction d’un changement de la couleur du ciel et des océans, causé par la crise climatique engendrée par les humains. Cette idée décrite par Peter Ward dans son livre Under a Pale Green Sky, se base sur son étude des grandes extinctions massives du passé quand la composition chimique terrestre a rendu le ciel vert et les océans pourpres. En tant que peintre, Gunn reconnait profondément l’importance de cette métamorphose des couleurs des paysages terrestres. Malgré la beauté de la nature sous cette nouvelle palette de couleurs, celle-ci serait également funeste – il ne resterait plus personne pour la voir. À travers l’exposition Regretté de tous, Gunn tente de créer un sens à cette possibilité en peignant la couleur de ce nouveau monde.

À l’affiche dans les vitrines York, l’installation de Caroline Gagnon, Territoires fétiches , met en relation art imprimé, projections vidéo, lavis d’encre et matières naturelles. Au cours de sa pratique de la lithographie, Gagnon a été attiré par le processus en lui-même, la répétition des gestes, le temps et la présence que nécessite l’impression. C’est cet état contemplatif et méditatif qui relie sa pratique artistique à son quotidien. Elle est venue à se questionner sur « la différence entre les gestes artistiques et ceux du quotidien; sont-ils exécutés avec la même attention et privilégient-ils le savoir-faire manuel avec la même intention? »