Orner dresse un portrait des quartiers résidentiels qui incarnent dans l’imaginaire collectif la poursuite de la perfection futile. Ses tableaux associent la réalité confortable de la banlieue à la science-fiction.

L’exposition de Steven Orner constitue une sorte de récit dévoilant les différentes facettes d’une banlieue imaginaire. L’artiste explore depuis plusieurs années les concepts d’utopie et de dystopie, la dystopie pouvant être perçue ici comme une utopie qui vire au cauchemar.  Ses œuvres figuratives sont construites sur un mode narratif où les formes et les fragments apparaissent comme des montages. Inspiré par les Suburbs américaines, Orner dresse un portrait parfois inquiétant de ces quartiers résidentiels qui incarnent dans l’imaginaire collectif la poursuite d’une perfection futile. Les apparences sont parfois trompeuses dans cette œuvre qui révèle au spectateur attentif des détails surprenants et inattendus, alliant la réalité confortable d’un quartier résidentiel à la science-fiction.

Détenteur d’une maîtrise en arts visuels de l’université Yale (1995), Orner a présenté plusieurs expositions individuelles et participé à un grand nombre d’expositions collectives au Québec et à l’étranger. Depuis le début des années 2000, l’artiste a obtenu plusieurs bourses du Conseil des arts du Canada et ses œuvres ont été acquises par différentes fondations, notamment The Leslie-Lohman Foundation de New York et la Collection Colart de Montréal.