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Joseph Tisiga, No Home in Scorched Earth
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Programmation d’automne

Expositions du 3 octobre au 23 mai au Musée d’art de Joliette

TROIS NOUVELLES EXPOSITIONS TEMPORAIRES

L’exposition Regards en dialogue : Hébert, Laliberté, Suzor-Coté et Fleming. La collection A.K. Prakash de sculptures historiques, un don au Musée d’art de Joliette

Cette ambitieuse exposition met en lumière la collection de bronzes de Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté, Alfred Laliberté et Louis-Philippe Hébert généreusement offerte au Musée d’art de Joliette par Monsieur A.K. Prakash. Sous le co-commissariat d’Émilie Grandmont Bérubé et d’Anne-Élisabeth Vallée, Regards en dialogue : Hébert, Laliberté, Suzor-Coté et Fleming. La collection A.K. Prakash de sculptures historiques, un don au Musée d’art de Joliette propose un regard neuf sur des sculptures du tournant du 20e siècle, présentées au cœur d’une imposante installation de l’artiste Nicolas Fleming.

Réputé pour ses œuvres immersives jouant de matériaux de construction bruts, Nicolas Fleming recrée au MAJ la Maison Antoine-Lacombe, joyau historique de la région joliettaine datant de la fin du 19e siècle. Les visiteurs et les visiteuses deviennent ainsi les témoins privilégiés d’un dialogue transhistorique entre les artistes, un dialogue qui permet d’aborder entre autres les questions d’identité et de colonialisme.

La nouvelle collection de bronzes, offerte au MAJ par A.K. Prakash, fera l’objet d’une publication d’Anne-Élisabeth Vallée et Émilie Grandmont Bérubé, à paraître en décembre 2020.

L’exposition est commissariée par Anne-Élisabeth Vallée et Émilie Grandmont Bérubé

Somebody Nobody Was… [Quelqu’un que personne n’était…], de Joseph Tisiga

Somebody Nobody Was… [Quelqu’un que personne n’était…] est une exposition itinérante du Audain Art Museum (Whistler, Colombie-Britannique). Elle présente les plus récents fruits d’une démarche visant à bousculer les frontières culturelles associées au fait d’être issu d’une Première Nation au 21e siècle.

Prolongeant le cadre performatif et évolutif qu’il a créé sous le nom d’Indian Brand Corporation [Société de marque indienne], Joseph Tisiga intègre dans son exposition de faux artefacts autochtones fabriqués dans les années 1950 par Oliver Jackson, un artisan d’origine anglaise. Parmi les œuvres les plus expérimentales présentées au Musée d’art de Joliette figurent de nouveaux assemblages créés à partir d’objets trouvés, de mégots de cigarette en plâtre et de balles de golf peintes, tous montés sur des panneaux de gazon synthétique.

L’exposition est commissariée par Curtis Colins, directeur et conservateur en chef du Audain Art Museum

Infiltrations, de Philippe Allard

En écho avec la crise du recyclage et de la gestion des matières résiduelles qui touche le Québec depuis quelques années, le Musée d’art de Joliette a invité Philippe Allard à développer un nouveau corpus d’œuvres à partir de matières résiduelles de plastique qui infiltreront tous ses espaces, tant ses salles d’exposition, ses aires publiques que son architecture. Il s’agira de suivre la trace des œuvres, souvent laissées dans des endroits insolites, et découvrir au fil de la visite le parasitage de l’institution imaginé par l’artiste.

Le projet Infiltrations, qui a débuté durant la saison estivale avec l’œuvre extérieure PEHD-19, se poursuivra tout l’automne avec l’ajout d’un volet intérieur. Il vise à faire réfléchir à la surconsommation de plastique, notamment dans le domaine de l’alimentation. Il s’inscrit en droite ligne avec la démarche artistique de Philippe Allard, qui s’intéresse à l’architecture, à l’urbanisme et aux enjeux environnementaux à travers des interventions monumentales qu’il réalise dans l’espace public, ainsi que des installations créées à partir de matériaux pauvres, revalorisés par sa récupération artistique.

L’exposition est commissariée par Anne-Marie St-Jean Aubre, conservatrice à l’art contemporain du MAJ