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Crédit photo : Judith Bellavance

Natures mortes à quatre mains

Exposition du 12 septembre au 27 octobre à la Galerie d’Outremont

Les pratiques de Judith Bellavance et Yannick De Serre coïncident en plusieurs points, et surtout dans la sensibilité au détail, au temps qui passe et aux matériaux inusités. L’une fabrique des natures mortes contemporaines à partir d’objets trouvés, l’autre commémore des moments importants de la vie, de sa vie.

Le renoncement et le recommencement se dégagent des œuvres des deux artistes, soit une forme de nostalgie ou de confrontation avec la perte. Yannick, avec ses œuvres témoigne d’un cycle de destruction-récupération, tandis que Judith avec ses trésors minuscules invite à réfléchir au passage du temps et à la disparition.

« Les deux pratiques, conjuguées dans l’espace, résonnent en écho, par l’évocation et la théâtralisation d’événements vécus par eux ou par d’autres. De mentionner Pascale Beaudet, Ph. D.  Il s’en dégage la beauté des renoncements, des réminiscences et des recommencements dans une sorte de dialogue et de confrontation autour du temps, bien ou mal perdu. »1

Biographies

Yannick De Serre, né à Grand-Mère en 1978, a complété un baccalauréat en arts visuels à l’Université Laval en 1999. Il œuvre essentiellement en estampe, en dessin et en installation. La finesse du geste dans le travail de De Serre résulte en une production empreinte de délicatesse, où l’intervention minimaliste de l’artiste laisse place à une intimité nouvelle entre l’œuvre et son spectateur. Son obsession visuelle : l’autoportrait, les tensions par l’absence, le rejet social et la solitude.

Née à Rimouski, Judith Bellavance vit et travaille à Montréal depuis 1989. Elle a complété un baccalauréat en arts visuels à l’Université Laval à Québec et poursuivi des études à l’Université du Québec à Montréal. Son travail a été appuyé par le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada. Ses œuvres ont été présentées au Québec, au Portugal, en Espagne et au Japon et se retrouvent dans plusieurs collections publiques et privées.

1 Extrait du dépliant Exposition Natures mortes à quatre mains Centre Sagamie, 20 février 2020.