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Mythologies de l’intelligence de John Boyle-Singfield

Présentation le jeudi 24 octobre à 17h à La Chambre Blanche

Nous accueillons John Boyle-Singfield en résidence de recherche dans notre centre de documentation du 17 septembre au 26 octobre 2019. Lors de sa recherche, il se concentrera sur l’analyse critique du phénomène de la construction d’une mythologie entrepreneuriale de la notion d’intelligence. L’artiste exposera sous forme de lectures et de discussions le résultat de ses recherches et de ses écrits lors d’une présentation de résidence le 24 octobre dès 17h. Une période de discussion sera tenue après la présentation.

La résidence sera divisée en trois sujets principaux. Pour le premier volet, Boyle-Singfield souhaite aborder les processus idéologiques fondamentaux liés à la technique comme domaine d’activité, mais aussi aux pratiques en nouveaux médias. Il s’agit tout d’abord de déterminer une généalogie des savoirs, des pouvoirs et des concepts en lien avec la technique. Le but de cette activité sera ultimement de définir un rapport historique et contemporain de la technologie, à travers les conceptions que nous faisons de cette discipline. En deuxième lieu, l’artiste poursuivra ses recherches à propos du concept de mémoire numérique et de l’archive. Il souhaite réfléchir à la performativité de la mémoire et aux multiples représentations de celle-ci. Puis, le troisième volet sera voué à l’image numérique et photographique. Il tentera d’analyser la fonction d’une image composée de plusieurs consciences et pseudo-consciences pour ensuite estimer son impact politique, artistique et social.

Ainsi, John Boyle-Singfield tentera de découvrir des points de tension, de ressemblance, des forces et des faiblesses, mais surtout des points de résistance artistique qui proposeront des alternatives plus libérées à la technocratie dominante.

John Boyle-Singfield vit à Montréal et est titulaire d’un baccalauréat de l’Université du Québec à Chicoutimi. Son travail porte sur les notions de langage et d’exposition, à l’aide d’une pratique alliant la performance, la vidéo, l’installation et le Net art. En élargissant la critique institutionnelle pour y incorporer l’individu en tant qu’institution, Boyle-Singfield engage un jeu complexe de représentation des pouvoirs à travers les objets d’art qu’il produit. Souvent teinté d’humour, le laconisme de ses interventions lui permet de créer un territoire de réflexion sur les joies et les violences figurées dans ses œuvres. John Boyle-Singfield a récemment présenté son travail aux centres Le Lieu (Québec, 2013), Dare-Dare (Montréal, 2017) et L’Écart (Rouyn-Noranda, 2017), ainsi qu’au Musée régional de Rimouski (2014).