Dans le cadre de sa résidence, Mathilde poursuivra ses recherches autour de la disparition écosystémique en se concentrant plus spécifiquement sur les récentes avancées en biologie de synthèse dans le champ de la sauvegarde de biodiversité. Impliquant fréquemment la manipulation génétique et la modification des biosystèmes, ces nouveaux outils ont en commun de transformer les organismes vivants afin de les rendre plus résistants aux stresseurs humains. De la prolifération de ces techniques de manipulation des écosystèmes et de leurs dérives possibles, naîtrons de nouveaux motifs et récits visuels. Ces derniers seront restitués en atelier combinant des techniques d’impression traditionnelles et numériques, principalement par la gravure au laser sur bois, l’embossage (gaufrage) et la sérigraphie en quadrichromie. Cette résidence est réalisée en collaboration avec les biologistes de la firme Terre et habitats.

Mathilde Forest est une artiste visuelle basée à Tiohtià:ke-Mooniyang / Montréal. Elle détient un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia et une maîtrise en sciences politiques de l’Université Laval. Elle est chercheuse-associée au Centre de recherche sur les innovations et les transformations sociales (CRITS) de l’Université St-Paul d’Ottawa. Elle est récipiendaire de plusieurs bourses de création du Conseil des arts du Québec (CALQ) ainsi que des bourses du Fonds de recherche du Québec – Société et Culture (FRQSC). Ses plus récentes œuvres ont été diffusées dans des expositions individuelles à Montréal et à Québec ainsi qu’à New-York, Basel et Kyoto. Elle collabore fréquemment avec l’artiste Mathieu Gagnon dans le cadre du duo Gagnon-Forest.

mathildeforest.ca