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Marie-France Brière, Jérôme Nadeau, Karen Trask et David Jhave Johnston

Vernissage le vendredi 6 septembre à 17h à Clark

MARIE-FRANCE BRIÈRE
𝘊𝘩𝘢𝘮𝘱 𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘢𝘪𝘯𝘵𝘦𝘴
Salle 1
Dans les années 1980, Marie-France Brière se rend à Pietrasanta en Italie, ville de la Toscane d’origine médiévale, considérée comme la capitale du traitement artistique de plusieurs matières, dont le marbre. Elle y apprend à lire et à écrire ce matériau à l’usage millénaire.
Dans son atelier, l’artiste expérimente — ou interprète — le marbre comme les pages blanches d’un palimpseste à la plasticité insoupçonnée. 𝘊𝘩𝘢𝘮𝘱 𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘢𝘪𝘯𝘵𝘦𝘴 converge vers cette propension pour le langage vernaculaire ; une langue immémoriale et immuable.
Texte par Jean-Michel Quirion
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JÉRÔME NADEAU
𝘚𝘦𝘤𝘳𝘦𝘵𝘴
Salle 2
𝘚𝘦𝘤𝘳𝘦𝘵𝘴 explore une vision de l’architecture qui transcende la matérialité des structures : les dynamiques, souvent paradoxales, entre les actions humaines mécanisées et les processus naturels. S’intéressant aux récits de progrès et de rendement qui ont échafaudé la pensée moderniste, les œuvres présentées sont ainsi édifiées sur une forme de fabrication brutalement réductrice et inclusive à la fois et témoignent des idéaux ratés du modernisme.
Texte par Jérôme Nadeau
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KAREN TRASK et DAVID JHAVE JOHNSTON
𝘐𝘯𝘴𝘪𝘥𝘦-𝘰𝘶𝘵 𝘗𝘰𝘦𝘮𝘴
Poste audio
Tout a commencé quand Karen a envoyé un premier poème à Jhave, qui lui avait offert d’être le témoin de son processus. Puis Jhave a répondu par un poème qui faisait écho à celui de Karen, mais en n’en inversant les mots, le sens et le rythme. Un échange quotidien s’en est suivi de manière spontanée. À ce jour, plus de 200 poèmes ont été échangés par courriel. Karen est la meneuse, Jhave est l’écho.
Texte par Karen Trask et David Jhave Johnston

Lancement
YANN POCREAU
𝘓𝘦𝘴 é𝘱𝘳𝘦𝘶𝘷𝘦𝘴 é𝘭é𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘪𝘳𝘦𝘴
Cette publication regroupe des œuvres sur la lumière, du moins sur l’essence de celle-ci d’un point de vue philosophique et esthétique. L’artiste a pensé le livre comme on conçoit une exposition, chaque page dialoguant avec la suivante à travers des détails minutieusement choisis pour modifier notre perception à chaque lecture. Trois auteurs se sont prêtés au jeu de l’écriture avec des regards différents sur le travail de Pocreau le rendant vaste et intrigant.
Un tirage en édition limitée (25 exemplaires) sera disponible lors du lancement.
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JEAN-MICHEL LECLERC
𝘓𝘦 𝘫𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘳
Développé dans le cadre d’une résidence de micro-édition au Centre Sagamie en avril 2024 et dans les mois subséquents, le projet Le jour de partir s’inscrit dans la poursuite d’une démarche cherchant à élaborer différentes stratégies de mise en lecture de l’histoire à travers une approche alliant des champs d’intérêts divers (sciences historiques, études LGBTQ+, ethnobotanique) à des procédés techniques exploratoires.
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MAGALI BARIBEAU-MARCHAND
É𝘵𝘢𝘯𝘨𝘴 𝘥𝘰𝘯𝘯é𝘴
Cette microédition s’inscrit dans le cycle de recherche Méfiez-vous des eaux qui dorment de Magali Baribeau-Marchand, qui s’intéresse au cas de l’étang comme figure de résistance poétique et de la biodiversité. Après avoir fréquenté différents étangs du Parc national de la Pointe-Taillon (Sépaq) au Lac-Saint-Jean, elle a travaillé des fragments d’images en rephotographiant, découpant, recollant et rééchantillonnant. Ses trames colorées et ses mots listés font exister ces eaux tranquilles qui retiennent les possibles.