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Les mouvements nécessaires de Gabrielle Bélanger

Vernissage le vendredi 15 novembre à 17h à Engramme

C’est cette tension entre sédentarité et nomadisme, errance et enracinement, entre son élan de partir et son besoin de rester qui a mené l’artiste de proximité Gabrielle Bélanger sur la route des Iles-de-la-Madeleine l’été dernier dans le cadre d’une résidence nomade de création.

Abordant les insulaires et les gens de passage, Gabrielle a créé des contextes
d’échange et a partagé le geste artistique munie de son acolyte La Carriole BIS, atelier de sérigraphie mobile. Les rencontres qui ont ponctué sa route ont naturellement mené l’artiste à rapprocher paysages intérieurs et extérieurs. Ainsi, avec LES MOUVEMENTS NÉCESSAIRES, elle présente le lien indéniable de l’homme avec le territoire et témoigne de rencontres réflexives.

L’estampe est au centre de la proposition installative qui met en espace accumulation de notes, superposition de dessins et fragments photographiques issus de performances intimistes. L’exposition se veut évolutive, le regardeur étant invité par ses gestes à révéler des images lors du vernissage, puis à laisser une trace tout au long de l’exposition.

Originaire de la Mauricie, Gabrielle Bélanger possède un parcours académique en arts visuels et en service social. Membre d’Engramme, elle participe depuis 2012 à plusieurs expositions solos et collectives au Québec ainsi qu’à l’étranger. Elle est engagée dans une démarche dont la matière première est la rencontre. Elle a donné voix au sans-abri de Québec avec RE-lier (2017) et a crée des liens intergénérationnels dans la communauté de Bromptonville avec Tisser/Texter (Maison des arts et de la culture de Bromptonville, 2018). Elle a mené le processus de co-création NUITS avec les femmes travailleuses du sexe de Projet L.U.N.E. (Québec, 2018), démarche pour laquelle elle a obtenu une mention du Jury au dernier Gala Les Arts et la ville. Elle est l’artiste derrière La Carriole (2018), l’atelier de sérigraphie mobile qui va à la rencontre des gens dans les rues de la capitale. Au printemps 2019, elle présente Déposer, laisser tomber, se départir à Presse Papier (Trois-Rivières) puis elle obtient une bourse du CALQ qui la mène en résidence aux Iles-de-la-Madeleine.