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L’effort olympique des Sex Magick Warriors de Maximilian Suillerot

Vernissage le jeudi 19 septembre à 21h à la Galerie du Nouvel-Ontario

Survivre, soigner, s’aimer.

L’appel est lancé, le rituel peut commencer.

L’œuvre en continuité de l’artiste queer basé à Toronto touche aux thèmes d’auto-préservation grâce à une communauté et ses stratégies de survie tout en osant déborder dans le voisinage de la GNO.

La prémisse, intitulée The Ritual of the Sex Magick Warriors, confronte et conforte le public à son statut de voyeur, d’allié et de témoin à des pratiques où l’empathie se mêle à l’activisme sur un ton tantôt comique, tantôt alarmiste. La suite que concocte Suillerot lors de sa résidence à la GNO a des échos dans la communauté queer et le milieu où elle évolue, envers et contre tout.

Pour sa nouvelle mouture, la GNO propose un vernissage, le jeudi 19 septembre à 21 h, aux deux étages du 54 rue Elgin, dans nos nouveaux locaux et au bar Zigs. Le public est invité à alterner entre ces deux environnements et à revenir voir les éléments de cette expo multimédia (vidéo, photos, objets) au cours des mois de septembre et d’octobre.

*Les lieux ne sont pas accessibles en fauteuil roulant.
*Avertissement : l’exposition contient des éléments de nudité.

L’artiste

Maximilian Suillerot est un.e artiste queer d’origine franco-mexicaine basé.e à Toronto. Sa pratique multimédia s’est étoffée suite à une formation à Paris (France) à Les ARCADES ainsi que des études à l’University of Toronto où iel à obtenu un Baccalauréat en Arts Visuels.

Dans sa pratique, Maximilian joue avec les concepts d’absence et de présence dans les codes queer, tout en​ se questionnant sur les procédés psychologiques et les limites de l’intime. La notion de mémoire, de deuil et de fiction s’entremêlent avec des aspects de récit personnel révélant un inconfort comique désactivé par des rituels qui servent de mécanismes d’adaptation à l’existence.