Au milieu du 17è siècle, l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture, mis en place par les peintres et sculpteur du roi [de France], établissait une hiérarchie des genres, ceux-ci tous dominés par le médium de la peinture. En 2015, suite à l’investiture de Justin Trudeau comme Premier Ministre du Canada, sa nouvelle Ministre du Patrimoine Canadien Mélanie Joly a quant à elle, fait du numérique son cheval de bataille : diffusion de contenu canadien sur les plateformes numériques, développement du secteur des arts numériques. Évolution et progrès obligent, comment peut-on inclure la peinture, un des plus anciens médiums, dans le discours de l’art contemporain à l’ère du numérique ? Les artistes Gabriela Avila-Yiptong et Florence Yee se penchent sur la question.

Gabriela Avila-Yiptong est une artiste visuelle émergente résidant actuellement à Ottawa. Elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts -spécialisé en peinture- de l’Université d’Ottawa en 2015. Son travail a été exposé dans divers espaces tels que la Galerie SAW et la Galerie Art Mûr. Elle participera à une exposition avec l’artiste de la fibre Allyson Rousseau (Montréal) au Studio Sixty-Six en novembre 2018 et elle prépare actuellement des œuvres pour sa première exposition avec la Ville d’Ottawa en 2019.

Florence Yee est une artiste plus ou moins cantonaise de deuxième génération et demi vivant à Tkaronto / Toronto et Tiohtià:ke / Montréal. Son intérêt pour l’histoire Cantonaise-Canadienne a nourrit une pratique artistique engagée dans le démantèlement des idéaux informels et institutionnels de l’hétéro-patriarcat eurocentrique, et centrée dans le quotidien de sa diaspora.

Artiste(s): Gabriela Avila-Yiptong (Ottawa) Florence Yee (Toronto)