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Laïla Mestari en résidence

Du 2 au 20 novembre au Lobe

Le LOBE accueille l’artiste Laïla Mestari dans le cadre de sa programmation 2020-2021 sous la thématique «Dépaysage» insufflée par l’artiste-commissaire en résidence Julie Andrée T.. Malgré la situation de pandémie qui touche le milieu culturel et artistique depuis plusieurs mois, le centre d’artiste le LOBE poursuit son désir de soutenir et accompagner les artistes. L’équipe du LOBE se réinvente et s’active pour trouver des solutions à la fois responsables et créatives, en mettant en place les mesures sanitaires des gouvernements. Nous sommes heureux·ses de recevoir en résidence l’artiste Laïla Mestari.

biographie // Laïla Mestari

Née à Casablanca au Maroc, Laïla Mestari vit et travaille à Montréal. Principalement issue du collage, sa pratique artistique est animée par un dialogue continu entre les arts visuels et les arts vivants. Sa recherche auto-ethnographique explore les paradoxes esthétiques et kinesthésiques du sentiment d’appartenance au territoire propre aux diasporas contemporaines. Récipiendaire de plusieurs prix et bourses d’excellence (Conseil des Arts et des Lettres du Québec, Conseil des arts du Canada, Irene F. Whittome Prize in Studio Arts, Prix Ada Lovelace), Mestari est titulaire d’un baccalauréat en beaux- arts de l’Université Concordia (2017) et son travail a notamment été acquis par le Musée national des beaux-arts du Québec. Elle a récemment présenté deux expositions solos au Canada (La Centrale Galerie Powerhouse et VU, 2019), une à Rota en Espagne (Espacio PINEA, 2017) et présentera un projet solo au

LOBE (Chicoutimi) à l’automne 2020. Elle a participé à plusieurs projets multidisciplinaires et expositions de groupe présentés à Montréal (SKOL, Dazibao, Monument-National, Arprim, Musée des Maîtres et Artisans du Québec et autres). Le travail récent de Mestari porte une réflexion sur le rôle des canons de la peinture et de la photographie dans la justification de la pensée coloniale. La relation entre la figure humaine et le paysage y est omniprésente. L’idéalisation et l’assujettissement du corps des femmes racisées et du territoire naturel sont questionnés dans un rapport performatif entre le corps de l’artiste, la matière organique ou plastique et l’image imprimée.