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Jardins d’Émilie Bernard

Vernissage le vendredi 3 mai à 18h à Engramme

Pour la dernière exposition de l’année, Engramme a l’honneur de présenter le méticuleux travail d’Émilie Bernard. Un plongeon au coeur de la nature qui marque le retour des beaux jours. Un plaisir visuel qui appelle au voyage. Une exposition à découvrir du 3 mai au 9 juin 2019.

Par la création de dessins légers et délicats, Émilie Bernard analyse des sujets intuitivement choisis en cherchant leur essence ou en la contournant, en modifiant leur échelle, en simplifiant leurs lignes générales et en supprimant leur volume pour les travailler en aplats. Les sujets étudiés apparaissent alors sur papier dans des compositions issues de superpositions, de jeux de transparence et de répétitions. Les dessins présentent à la fois une grande économie et un certain excès; ils sont habituellement réalisés au graphite, avec parfois quelques touches de couleur, mais jouent avec des nuances subtiles. Pour cette exposition, un long travail de sérigraphie, nouvelle incursion de l’artiste, a été pratiqué afin d’intensifier l’effet d’accumulation. Ce projet inédit issu de résidences de recherche au Canada, en France et en Islande, aura permis de multiples explorations spontanées et ainsi révélé d’insoupçonnées possibilités pour de futures oeuvres.

Chaque moment créé est une invitation à poser un regard contemplatif sur des traces de nature et, ultimement, à répéter cet exercice d’observation tout autour de soi.

Native de Carleton-sur-Mer en Gaspésie, Émilie Bernard vit et travaille à Québec depuis plusieurs années. Elle est titulaire d’une maîtrise en arts visuels (2010) de l’Université Laval (Québec). Son travail a été présenté dans différents centres d’artistes, musées et centres d’exposition au Québec, en Finlande, en Islande et en France. Depuis 2011, elle réalise surtout des résidences de création. Elle a notamment fait de la recherche lors de séjours dans diverses régions du Québec; dans des villages au Vermont et en Finlande; dans des montagnes en Islande; dans des villes en Arménie et en France et dans les Rocheuses en Alberta. C’est d’ailleurs ces résidences qui l’ont amenée à privilégier le dessin et à s’intéresser à la nature et au paysage comme sujets de recherche. Jusqu’à présent, elle a été appuyée à plusieurs reprises par le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada et Première Ovation.