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Tracey-Mae Chambers, #hopeandhealingcanada, 2022. St Mary's Museum ON.

#hopeandhealingcanada de Tracey-Mae Chambers

Vernissage le vendredi 27 septembre à 17h à la Galerie McClure

Tracey-Mae Chambers créera une œuvre in situ en textile pour le Centre des arts visuels, qui sera située dans la cage d’escalier de trois étages et visible à partir de l’avenue Victoria. L’installation crochetée, tricotée et tissée avec des fils de laine, de soie et de coton rouges, fait partie d’une série en cours, #hopeandhealingcanada, qui a été présentée sur différents sites en Amérique du Nord. Comme le dit l’artiste : « J’ai grandi en étant étrangère à ma propre histoire, adoptée et renommée, greffée à un nouvel arbre généalogique. La découverte à l’âge adulte de mon héritage métis a été une révélation qui m’a mise sur la voie de la découverte. Je travaille souvent à partir de la puissante tradition du vaisseau comme métaphore pour l’individu : nous nous remplissons et nous nous re-remplissons tout au long de notre vie pour créer notre propre histoire. Mon travail artistique est l’histoire de mon développement en tant que femme autochtone et de ma quête d’harmonie avec le monde naturel. »

Les thèmes de l’espoir et de la guérison animent l’œuvre de Chambers, qui relie symboliquement une société fracturée à l’aide de fils rouges enchevêtrés. Pour Chambers, le rouge est la couleur du sang. Le rouge est l’injure faite aux peuples autochtones. Le rouge est la couleur de la passion et de la colère, du danger et du pouvoir, du courage et de l’amour.

Le vernissage et la « ruche d’art » comprennent un atelier pratique de tricot et de crochet, une présentation de l’artiste et une discussion avec les participant.e.s. L’événement vise à encourager les échanges et à ouvrir les perspectives afin de décoloniser l’espace public et social et à servir de point de départ pour un dialogue sur la vérité et la réconciliation.

Tracey-Mae Chambers est une fière citoyenne de la nation métisse de l’Ontario. Ses ancêtres sont originaires de la communauté de l’île Drummond et de l’île de Mackinac. Travaillant la fibre et la sculpture, l’artiste a créé plus de 150 installations depuis juillet 2021 sur des sites historiques de pensionnats, des musées, des galeries et d’autres espaces publics. Plusieurs de ces sites servent à présenter un point de vue colonial qui fait référence principalement aux colons qui sont arrivés et vivent en Amérique du Nord, mais pas aux peuples autochtones qui ont été déplacés en cours de route. Par le biais de son travail, l’artiste espère combler l’écart entre les colons et les Premières nations, les Métis et les Inuits en ouvrant la conversation sur la décolonisation et la réconciliation.